Mais comment les carbocentristes en sont-ils donc arrivés là ? Il n’y a guère, tout leur souriait. Depuis 1988 et la fameuse déposition de James Hansen au Congrès américain, l’histoire du carbocentrisme semblait une longue suite de conquêtes toujours plus sûres, toujours plus belles, toujours plus vastes.
Certes, depuis toujours, le carbocentrisme a ses faiblesses : il manque d’une théorie solide et éprouvée ; il manque d’expériences claires et décisives ; il manque d’arguments pour faire face à des objections scientifiques cruciales. Mais rien de tout cela n’a vraiment compté ces vingt dernières années. Le fond théorique est toujours resté fragile, mais, après tout, quelle importance cela a-t-il eu ? Le fait qu’en 2009 Michel Rocard aussi bien que Nicolas Sarkozy aient pu impunément confondre l’affaire du climat avec celle du trou dans la couche d’ozone montre que le succès du carbocentrisme auprès des décideurs ne doit pas grand chose à la science elle-même.
Pourtant, donc, tout semble s’être retourné en seulement quelques semaines. Si, comme il est proposé dans ce billet, le désastre du Climategate est un peu le Stalingrad des carbocentristes, alors les événements qui se sont succédés depuis confirment l’irrésistible retournement de tendance dans l’affrontement entre carbocentristes et sceptiques.
Le 20 novembre 2009, le Climategate ouvre le bal : plus d’un millier de courriers électroniques du CRU (Climatic Research Unit, université d’East Anglia), et au moins autant de codes sources, sont divulgués dans des circonstances qui restent à élucider. Contrairement à ce qu’on lit souvent dans la presse, rien ne prouve aujourd’hui qu’il s’agisse de l’œuvre d’un pirate informatique (il peut tout aussi bien s’agir d’une divulgation faite de l’intérieur) et, surtout, la correspondance ainsi révélée n’a rien de privée : ces courriers sont purement professionnels. L’effet médiatique du Climategate est si désastreux que Phil Jones, le directeur du CRU, est contraint de démissionner temporairement.
Un mois plus tard, la conférence de Copenhague s’achève sur un désastre pour ses partisans. Ce qui devait être « Hopenhague », la conférence de l’espoir, se conclus sur un échec complet, un « Flopenhague » que rien n’a pu freiner ou atténuer.
À peine ce second désastre a-t-il fini de faire la une des journaux qu’un nouveau coup est porté, en France cette fois : le Conseil Constitutionnel annule la taxe carbone, montrant ainsi qu’il n’est pas possible de s’affranchir des règles du droit, fût-ce en prétendant sauver la planète.
La machine à perdre s’emballe, et le GIEC lui-même en fait ensuite les frais : c’est le « Glaciergate », qui révèle que le rapport 2007 contient une invraisemblable erreur concernant la fonte des glaciers de l’Himalaya. Une erreur signalée dès 2006 et la rédaction du brouillon du rapport, mais qui s’est pourtant retrouvée telle quelle dans le rapport final. Le président du GIEC, Rajendra Pachauri, qualifie tout d’abord de « science vaudou » les études contredisant ce passage du rapport, avant de devoir finalement faire machine arrière, piteusement, la semaine dernière. Pachauri, par ailleurs soupçonné de divers conflits d’intérêts, est peut-être en train de devenir un second Phil Jones.
Comment tout cela a-t-il pu se produire, et si vite ? Il y avait certes des choses prévisibles. En particulier, le sentiment de supériorité de certains carbocentristes les a rendus incapables de prudence, au point de croire sérieusement que le rapport du GIEC pouvait, à des fins partisanes, s’affranchir de ses propres règles de rigueur les plus élémentaires. On peut aussi penser que la mode finit toujours par changer. Mais cela n’explique pas tout.
Lorsque James Hansen met le carbocentrisme sur orbite en 1988, ce sont pas moins de dix années de réchauffement global qui attendent la planète. Un beau cadeau de la Terre à la théorie, ainsi propulsée au rang de théorie prédictive. Divers épisodes suivent, comme l’ouragan Katrina en 2005, la fonte « record » de la banquise arctique en 2007 ou encore la canicule de 2003 (et celle, moins notable, de 2006) en Europe de l’Ouest. Autant d’événements qui, au prix de quelques ruses rhétoriques, fournissent des armes efficaces au carbocentrisme dans sa conquête de l’opinion.
Et puis… après la chance est venue la poisse. La scoumoune. Les manques de bol à répétition. Satanée banquise, qui a refusé de fondre complètement alors que l’année 2007 avait semblé si prometteuse ! Fichue vague de froid juste pendant la conférence de Copenhague ! Et ce Conseil Constitutionnel, qui retoque la taxe carbone pour des questions d’équité devant l’impôt bien loin du climat ! Sans parler de la température globale, qui n’augmente plus depuis dix ans. Ou des océans, dont la hausse ralentit depuis 2006. Et voilà maintenant que les glaciers de l’Himalaya s’y mettent, ainsi que l’Amazonie, au point qu’on perd le fil au milieu de tous ces « Climategate », « Glaciergate » et autres « GIECgate »…
Que n’a-t-elle complètement fondue en 2008 ou en 2009, cette banquise qui avait tant promis en 2007 ! Que ne se sont-elles reproduites, ces canicules de 2003 et 2006 si commodes pour frapper l’opinion ! Et que sont donc les ouragans devenus…
La température a stagné durant la décennie 2000-2009. Selon les propos des carbocentristes, une telle « pause » ne remet pas en cause leur théorie. Qu’ils imaginent un instant, alors, ce qui se serait passé si la Terre avait eu l’idée de placer cette période de stagnation lors de la décennie 1990-1999. Il aurait alors été bien difficile au carbocentrisme de triompher comme il l’a fait. Mais la fortune avait alors choisi de lui sourire. Elle s’est à présent détournée.
Pour les carbocentristes, la chance peut-elle revenir ? Peut-être, mais cette fois il est probablement trop tard. Avec les révélations du Climategate, tout porte à croire que le CRU est cuit. Qui peut sérieusement croire que Phil Jones pourra en redevenir le directeur comme si de rien n’était ? Et qui pourra encore citer le rapport 2007 du GIEC sans essuyer les critiques moqueuses sur les glaciers himalayens ? Comment croire que Rajendra Pachauri effraiera encore longtemps les foules avec ses annonces catastrophistes ? Qui s’alarmera encore du « réchauffement climatique » à la prochaine vague de chaleur alors que les médias n’ont cessé de nous répéter que la vague de froid de cet hiver était de la météo et non du climat ?
« C’est un bon général, mais a-t-il de la chance ? » demandait, dit-on, Napoléon avant d’accorder une promotion. Le carbocentrisme est une belle histoire, que la chance a abandonnée. Nous assistons en ce moment même aux effets ravageurs de cet abandon.
29 janvier 2010 à 13:52
Parlons-en, des xxxx-gate à répétition : à voir absolument les deux sources « toutes fraiches » sur l’étude des températures et la manière de les faire évoluer (sic), et sur le climategate…
http://www.objectifliberte.fr/ (désolé, je ne sais pas insérer un lien)
29 janvier 2010 à 14:46
Le ciel vous entende, Monsieur Rittaud. Mais il nous sera malheureusement toujours plus difficile de faire croire à une vérité non catastrophique qu’à une fable qui réveille les peurs des éternels gosses crédules que nous sommes.
29 janvier 2010 à 16:47
Emmanuel Garnier, historien du climat, vient de passer à France Inter. A noter que s’il travaille pour le CEA/CNRS et autres organismes financés dans le cadre de la thèse « réchauffiste », il met en garde ceux qui se permettent les prédictions, car la variabilité naturelle du climat (démontrée, celle-là!) fait ressortir des « emballements » qui n’ont rien à voir avec le CO2. Mais comme il n’est pas un « spécialiste » (climatologue ou expert en chemins de fer…), il ne peut pas toujours avancer ouvertement son point de vue.
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/lateteaucarre/
(pour le lien, je crois avoir compris, c’est automatique, désolé pour tout à l’heure!)
29 janvier 2010 à 21:59
Mais vous avez vu les derniers développements de tous ces « climate gate » ?
Tapez climate gate dans les news de moins de 24 h et regardez le résultat !
Impressionnant ! Encore pire sur une semaine.
Lisez également l’article du Monde et en particulier les commentaires des internautes.
Je ne peux pas croire que ce sont des commentaires réels tant ils tranchent avec la réalité de la situation. Le Monde a quand même pas bidonné ses commentaires ou aseptisés par une modération à la hache tout de même ?
Et encore, le Monde est le seul à en parler alors que le scandale déferle sur tous les médias anglosaxons, des USA aux UK et son commonwealth.
30 janvier 2010 à 07:40
Pour Le Monde, je confirme, certains commentaires sont censurés partiellement ou totalement.
Mon dernier commentaire sur « La pression monte autour des experts du climat » a été zappé (reprenant un post précédent qui qualifiait ALLEGRE, COURTILLOT etc de pieds nickelés, je disais seulement qu’il y avait beaucoup de pieds nickelés parmi les lecteur du Monde)
Un autre, plus ancien, ou je disais en plaisantant sur la vague de froid que S. FOUCARD allait devoir s’acheter une doudoune réversible a été tronqué.
Je précise que mes commentaires ne sont jamais insultants, grossiers ou diffamatoires et ne contreviennent donc pas à la charte du journal
30 janvier 2010 à 09:04
Ceux qui le désirent peuvent utiliser ce fil pour publier leurs commentaires censurés ou tronqués par Le Monde, à l’image de ce que fait RCRejects (LeMondeRejects, donc).
30 janvier 2010 à 10:29
Je ne suis pas abonné au monde, je ne peux donc y poster de commentaire (l’ensemble des pieds nickelés semble-t-il recouvre l’ensemble des abonnés au monde^^), mais je peux en revanche poster sur le figaro ou la censure, pas trop présente, est quand même bizarre. Seul parmi les grands médias libération ne modère pas les commentaires, ça provoque parfois des dérapage ou du flood, sans compter les trolls, mais a mon avis les avantages surpassent les inconvénients.
30 janvier 2010 à 13:08
Bjr à Benoît et al
Où peut-on trouver le manuel du sceptique qui était sur Skyfal.
Quelqu’n l’a conservé ?
Il serait bien de le remettre en accès libre.
30 janvier 2010 à 16:13
J’ai le manuel en PDF, mais j’ignore comment vous le mettre à disposition…
30 janvier 2010 à 16:18
Roland, pouvez-vous l’envoyer par mail ? (lemytheclimatique@gmail.com) Je le mettrai en ligne (si j’y arrive…)
30 janvier 2010 à 18:31
c’est comme le conte d’Andersen « Les habits neufs de l’Empereur », à la fin il aura suffit d’un petit garçon pour dire tout haut « le roi est nu » !
30 janvier 2010 à 19:30
surtout que selon la source suivante
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/environment/article7009081.ece
le Président du GIEC était informé largement avant Copenhague de la grossière erreur sur les glaciers de l’Himalaya mais qu’il a préféré étouffer l’affaire, mauvais calcul …..
31 janvier 2010 à 02:38
Salut,
Le manuel du sceptique, traduit en français par Pierre Allemand, est toujours disponible sur le site de JoNova.
Voici le lien direct pour le télécharger :
Cliquer pour accéder à ManuelDuSceptique2.4.pdf
31 janvier 2010 à 03:19
Pour l’hébergement temporaire de gros fichiers vous pouvez utiliser les services de Free (eh oui, il n’y a pas que du mal à dire de celui-ci).
Après avoir mis un fichier sur le site http://dl.free.fr soit via le Web (1 Go maximum) soit via un client FTP (10 Go maximum) ce qui est plus rapide encore, vous recevrez un mail de confirmation, comme celui-ci :
« Bonjour,
Nous vous confirmons le dépot du fichier « manueldusceptique2.4.pdf » effectué sur le service http://dl.free.fr
Votre fichier « manueldusceptique2.4.pdf » sera accessible à l’adresse suivante:
http://dl.free.fr/gjH1SdM87
Vous pouvez supprimer ce fichier du service à tout moment via ce lien: h**p://dl.free.fr/rm.pl?h=gjH1SdM87&i=21156964&s=rYipSNaLTiEPsN74ASoOtaI0F****
Nous vous rappelons que s’il n’est pas telecharge au moins 1 fois sur une periode de 30 jours, il sera effacé du service.
A bientôt sur http://dl.free.fr »
A bon entendeur…
31 janvier 2010 à 03:57
Ça risque de chauffer pour Phil « Hide the decline » Jones et Michael « Hockeystick » Mann et co
Climategate’s Phil Jones could face ten years on fraud charges
http://www.climategate.com/climategate-professor-phil-jones-could-face-ten-years-on-fraud-charges
31 janvier 2010 à 06:36
Autre signe que les temps changent.
Des réchauffistes convaincus Susan Solomon en tête ont écrit le 28/01 dans Science express
http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/science.1182488
que des variations de concentration de vapeur d’eau dans la stratosphère ont pu avoir une influence sur les températures :
+30% de 1980 à 2000
More limited data suggest that stratospheric water vapor probably increased between 1980 and 2000, which would have enhanced the decadal rate of surface warming during the 1990s by about 30% compared to estimates neglecting this change.
-25% de 2000 à 2009 (?)
we show that this acted to slow the rate of increase in global surface temperature over 2000 to 2009 by about 25% compared to that which would have occurred due only to carbon dioxide and other greenhouse gases.
La cause ? on ne sait pas.
31 janvier 2010 à 10:48
Addendum :
Il est bon de consulter realclimate (eh oui) et les contorsions de Schmidt sur le sujet ainsi que quelques commentaires ironiques
http://www.realclimate.org/index.php/archives/2010/01/the-wisdom-of-solomon/
à lire également un bon post de Hoffman dans climaterealist
http://climaterealists.com/?id=5000
31 janvier 2010 à 17:09
Global warming: The Political And Economic Collapse
Par le professeur Philip Stott – Samedi, 30 janvier 2010
http://web.me.com/sinfonia1/Clamour_Of_The_Times/Clamour_Of_The_Times/Entries/2010/1/30_Global_Warming:_the_Collapse_of_a_Grand_Narrative.html
N’ayant pas eu accès au site lors de mes premiers essais, j’ai traduit cet article au départ de la copie postée sur Greenie Watch
http://antigreen.blogspot.com/2010_01_01_archive.html
Je l’ai déposé ensuite sur le site de Free où il sera disponible au minimum pendant 30 jours.
Confirmation de Free:
Nous vous confirmons le dépot du fichier « GW_collapse-Ph_Stott_(Fr).pdf » effectué sur le service http://dl.free.fr
Votre fichier « GW_collapse-Ph_Stott_(Fr).pdf » sera accessible à l’adresse suivante:
http://dl.free.fr/g1d1X10Rw
31 janvier 2010 à 17:33
Merci beaucoup, Manu95, je men occupe.
@ Tous : j’ai créé la page « Contributions » (voir en haut à droite) pour toutes les propositions de traduction. Merci de faire comme sur Skyfal : faire la proposition avant de vous lancer dans la traduction.
31 janvier 2010 à 17:58
Salut,
Quand je fais une traduction c’est d’abord pour moi-même et par plaisir 😉 Cela me permet de tuer le temps intelligemment.
Si cela vous intéresse, je vous envoie le document ODT qui a servi a créé le PDF.
Pour ceux qui l’ignoreraient, le format ODT est le format texte d’OpenOffice Writer.
31 janvier 2010 à 18:01
Le Icegate de la semaine.
La toile commence à bruisser d’une nouvelle bourde du GIEC, avoir utilisé pour convaincre ses lecteurs de la réduction des glaces en montagne
1) un article de revue d’alpinistes (Climbing News)
2) un mémoire du niveau de maîtrise.
Le lièvre a été levé par le Telegraph
Vous trouverez la chose dans
Cliquer pour accéder à ar4-wg2-chapter1.pdf
page 86 table 1.2. Les références sont Bowen 2002 (la revue) et Schwörer 1997 (le mémoire).
31 janvier 2010 à 18:08
Oui, volontiers pour le document ODT (ça limitera les bugs lors de la copie sur le site). À mettre sur la page « COntributions ». Merci encore.
1 février 2010 à 08:15
La these decrite par l’étudiant
http://climatequotes.com/2010/01/31/the-story-of-the-geography-major-dissertation/
Il travail pour un programme du Toptotop, programme pour la promotion de la protection du climat, avec voyage en catameran en prime
Cliquer pour accéder à en_concept-toptotop.pdf
1 février 2010 à 08:19
La thèse de l’étudiant en climatologie
http://climatequotes.com/2010/01/31/the-story-of-the-geography-major-dissertation/
Ce monsieur travail pour un programme de la protection du climat, ou son boulot consiste a faire des balades en bateau et faire des dessin à des gosses.
Cliquer pour accéder à en_concept-toptotop.pdf
1 février 2010 à 09:25
Bel exemple de raisonnement circulaire vicieux.
1) l’étudiant écrit que le GIEC a dit que… et publie
2) le GIEC reprend le texte sans mentionner qu’il s’appuie sur leurs dires et tartine une auto justification en écrivant : voila une citation qui établit que…
1 février 2010 à 11:14
Alors là excusez moi d’enfoncer le clou, mais si vous tapez climategate sur les news d’un moteur de recherche, le résultat est carrément impressionnant.
Il l’est d’autant plus que :
– les news tombent presque heures par heures !
– elles ne se citent que très peu les unes les autres
– elles proposent chacune des infos différentes et des points de vue différents
– les commentaires sceptiques, largement majoritaires, sont nombreux à suggérer une dissolution pure et simple de l’IPCC.
La roche Tarpéienne n’a jamais été aussi proche du Capitole.
« Souviens toi que tu n’es que mortel », etc…
Personnellement, je pronostique une démission de Mr. Pachauri avant le 30 juin et une dissolution ou tout au moins une restructuration majeure du GIEC avant fin 2010.
Qui prends les paris ?
Cordialement,
Murps.
PS : Skyfal où es-tu ?
1 février 2010 à 12:19
Sur le site de Causeur.fr (à 11H25 aujourd’hui), je me suis permis de donner le lien permettant d’accéder au site lemytheclimatique.wordpress.fr afin qu’il soit consulté par tous ceux que les questions climatiques intéressent. À toutes fins – d’information – utiles…
1 février 2010 à 17:07
Pour Manu95
Bonsoir,
J’en profite pour réitérer un lien que j’ai déjà signalé vers des synthèses récentes (décembre et janvier!) qui me semblent fort intéressantes, mais bien évidemment en anglais! On y découvre la manière de « travailler » les données, mais aussi une lecture du « climategate » : à voir absolument ici (et à traduire?) : http://scienceandpublicpolicy.org/
Bonne lecture
2 février 2010 à 08:52
J’ai écouté aussi et pour avoir apprécié son point de vue, ma moitié sur son tracteur aussi, j’ai donc choppé son ouvrage.
Ca commence mal, dédicace à « la meute et à la louve, composante essentielle de mon écosystème »
Je suis éleveur de brebis…
Ensuite citation « Ce que l’on regarde dans le passé nous apprend qq chose de pertinent sur les climats du futur » et c’est, qui l’eut cru, du Jean Jouzel!!!!
Je ne sais de quand date cette valeureuse citation, m’est d’avis qu’elle a échappé à son auteur…
2 février 2010 à 18:15
[…] Rittaud Comme en écho aux propos de Philip Stott (qui eux-mêmes sont assez complémentaires de ce billet) est paru tout à l’heure sur lemonde.fr un article intitulé « Le ‘Climategate’ piloté […]
2 février 2010 à 18:29
L’article de l’imMonde est de Stéphane Foucart qui n’en rate jamais une.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/02/02/le-climategate-pilote-par-des-services-secrets_1300049_3244.html
Les déclarations de King ont déjà été démenties dans la presse anglaise. Ce n’était qu’un vague hypothèse de sa part.
Les trois réactions des lecteurs du monde sont à lire :
Abou Elise écrit.
« Fascinant. Quand on en vient à invoquer le rôle de services secrets (qui auraient dans quel but ? mystère) pour se justifier, on envoie au monde un message très révélateur. A quand l’intégration de Thierry Meyssan au GIEC ? Pitoyable »
S. Foucart n’aurait jamais entendu parler du Rasoir d’Occam ? Quand il y a plusieurs hypothèses, il faut privilégier la plus simple. Dans ce cas-ci une fuite ou divulgation par quelqu’un du CRU ou de l’UEA est bien plus plausible qu’un hacking.
2 février 2010 à 18:33
Je viens de faire un billet sur cet article :
https://lemytheclimatique.wordpress.com/2010/02/02/l’agonie-mediatique/
2 février 2010 à 19:55
Pour la restructuration du GIEC, la bataille est engagée depuis la réunion de l’OMM début septembre
Voir là
http://www.wmo.int/pages/gfcs/index_fr.html
Cliquer pour accéder à IGM-HLT-GFCS-Final_report_1061_fr.pdf
3 février 2010 à 09:35
A noter le nouvel article « bonnet d’âne » de Jean Martin: il ne sait plus ou donner de la tête pour l’attribuer ce mois-ci !
http://www.pensee-unique.eu/bonnetdane.html#malariagate
8 février 2010 à 08:52
Superbe prophétie de la future société verte (Ooops, j’espère bien que non).
Avoir absolument et FAIRE CIRCULER.
Merci Audi.