Merci aux lecteurs qui m’ont signalé cette interview de Jean Jouzel consacrée à mon livre sur l’un des blogs du Figaro. Après m’avoir fait l’honneur de débattre avec moi pour Le Nouvel Observateur, le vice-président du GIEC me fait celui d’un commentaire sur mon ouvrage.
Bien sûr, ce commentaire n’est pas favorable. Je le prends pourtant comme une marque de reconnaissance de la valeur de mon travail, parce que les critiques formulées par Jean Jouzel sont d’une faiblesse dont je n’aurais pas osé rêver. Où sont donc les explications impitoyables qui montreraient que tel ou tel passage serait faux ? Quelles sont les coupables erreurs qu’un contradicteur de la trempe de Jean Jouzel ne devrait pas manquer de relever pour balayer mon discours ? Nulle part. Les points les plus précis consistent à me reprocher d’avoir dit des choses que je ne dis pas (un reproche qui s’adresse aussi aux journalistes : non, le chapitre sur la crosse de hockey n’est pas « long », il est même l’un des plus courts des six que compte le livre ; non, je ne dénie pas toute signification à la notion de température globale : relisez la page 93 ; etc.).
Pour tout dire, il faut vraiment que je me pince pour croire que c’est Jean Jouzel qui a accordé cette interview. Si cela n’avait pas été le cas, je ne l’aurais sans doute pas commentée, ne serait-ce que pour ne pas donner l’impression d’abuser de la faiblesse d’un contradicteur. Mais bon : à tout seigneur tout honneur. Monsieur le vice-président du GIEC, voici donc ma réponse à vos critiques.
Tout d’abord, votre pique sur mes « considérations pseudo-philosophiques » est doublement décevante. D’une part pour le « pseudo », que vous ne justifiez nulle part et qui n’est que du dénigrement gratuit. C’est là un procédé qui ne vous ressemble guère. D’autre part, surtout, parce que vous confondez la philosophie avec l’épistémologie, ce qui me confirme ce que j’avais observé lors de notre débat pour Le Nouvel Observateur (dans une séquence qui n’a pas été publiée) : vous semblez n’avoir de l’épistémologie qu’une notion des plus floues. Les passages de votre interview où vous expliquez « ne pas voir où [je] veux en venir » sonnent davantage comme un aveu que comme un reproche. Au vu de votre faiblesse manifeste sur ce terrain de l’épistémologie, il n’est guère étonnant que vous n’ayez pas compris le sens de ce que j’appelle la climatomancie – au point de confondre ce terme avec celui de climatologie, même si la définition en diffère autant que l’astrologie diffère de l’astronomie.
De même, vous ne « voyez pas l’intérêt » de parler du pari de Pascal. C’est pourtant simple : il s’agit de répondre à un argument des carbocentristes qui est repris ad nauseam (voyez, entre mille exemples, un extrait d’une interview récente de Jean-Louis Borloo, sur la vidéo qui se trouve ici), et d’introduire une critique des « neuf chances sur dix », que vous répétez d’ailleurs pour la énième fois dans votre interview. Notez à ce propos que je ne fais absolument pas la confusion que vous semblez me prêter (« 90% du réchauffement récent est lié aux activités humaines »), je trouve donc assez discourtois de le laisser entendre. Discourtois mais flatteur, car si la seule manière que vous avez de critiquer mon livre consiste à mentionner des erreurs qui ne s’y trouvent pas, c’est décidément que vous êtes bien à la peine.
Je passe rapidement sur ce que vous dites sur la crosse de hockey, qui constitue indirectement un satisfecit intégral, puisque vous ne formulez pas la moindre critique sur le contenu de ce chapitre de mon ouvrage (en-dehors de la lecture singulièrement tronquée que vous faites du rapport de l’Académie des sciences américaine sur la question). Vous tentez bien de laisser croire que je considère que tout le carbocentrisme repose sur la crosse de hockey, mais je suppose que les lecteurs seront assez grands pour réaliser tous seuls que si cette critique était fondée, je ne me serais pas donné la peine d’écrire les autres chapitres.
À propos de la « pause » dans le réchauffement, vous « rappele[z] que ces six dernières années sont les plus chaudes depuis plus de cent ans » : je ne peux à ce sujet que vous remercier à nouveau de m’avoir permis de résoudre mon complexe de taille. Et lorsque vous écrivez carrément que « [s]i dans dix ou quinze ans, la température n’avait pas changé, il faudrait bien sûr se poser des questions », j’hésite presque à répondre tellement l’argument est risible : ainsi donc, vous ne daignerez en tout état de cause vous poser des questions que dans dix ou quinze ans ? Ce doit être confortable, de vivre dans un bain de certitudes… Quant à la phrase qui suit, « Ce qui est navrant, c’est que l’on risque avec le discours des sceptiques de ne prendre des mesures que lorsque l’attribution du réchauffement aux activités humaines sera une certitude acceptée de tous », elle a un je ne sais quoi de pari pascalien qui me pousse à vous inciter à relire mon chapitre 4, mais aussi le passage du chapitre 5 où je commente ce type de raisonnement qui subordonne la réflexion à l’action (voyez page 158).
Le scoop de votre interview est sans doute cette phrase (dont j’aimerais assez que vous rectifiiez le point d’interrogation final par le signe de ponctuation que vous souhaitiez mettre) : « on n’a jamais dit que le CO2 était à l’origine du réchauffement? ». C’est là le clou du spectacle. Après cela, on peut tirer l’échelle.
Merci donc, monsieur Jouzel, pour cette interview qui me conforte dans mes vues. Et merci aussi, mais cette fois sans ironie, de me reconnaître comme l’un de vos adversaires.
20 mars 2010 à 07:44
Il me semble, pour l’avoir entendu lors de plusieurs débats, que Jouzel est un homme honnête; mais il est, comme de nombreux autres, prisonnier de ses positions, d’autant plus qu’il est vice-président du GIEC et que la soupe doit être bonne.
Ceci dit, au fil des interwiews, il est de moins en moins percutant et précis.
Jouzel ne fait plus de recherche depuis près de 10 ans, il a donc décroché de la pratique scientifique. Je note en outre que vous faites remarquer qu’il a comme trop de chercheurs de graves lacunes épistémologiques, ce qui est un handicap majeur qui peut conduire à l’émergence d’une « science post-moderne » sans rigueur ni méthode, sans hiérarchisation entre croyance et connaissance.
20 mars 2010 à 09:11
science sans conscience n’est que ruine de l’âme…. et ce sans mépris ni critique mais comme un précepte qu’il ne faut jamais oublier, sous peine d’arrogance, et d’errements. C’est d’ailleurs une des raisons , du retour souhaité des sciences humaines et des formations littéraires dans les études supérieures. Souhait toujours incomplètement mis en forme;
20 mars 2010 à 09:24
@Benoit Rittaud
Jouzel a dit « on n’a jamais dit que le CO2 était la cause » à propose des courbes paléoclimatiques tirées des carottages de glace. Sur ce sujet, leur discours est de dire:
– le CO2 n’est pas le driver mais il a amplifié
– cela ne veut pas dire que le CO2 n’est pas le driver du phénomène actuel.Pour nous, l’intérêt de ces courbes a été de détruire l’argument initial lorsqu’on ne savait pas que le CO2 suivait la température (en particulier utilisé par Al Gore) mais il ne permet pas de conclure autre chose. Il faut faire attention à cela.
Par ailleurs, j’ai remarqué autre chose:
interview de Jouzel:
Comment peut-on émettre une probabilité sur le réchauffement ?
Réponse:
Attention aux confusions. On ne dit en aucune manière que 90 % du réchauffement récent est lié aux activités humaines comme on l’entend trop souvent. Nous disons qu’il y a neuf chances sur dix pour qu’une large part de ce réchauffement soit lié aux activités humaines.
Ce « large part » est quelque chose de nouveau il me semble; préparation d’un repli stratégique?
20 mars 2010 à 09:55
Je trouve vos arguments parfaitement pertinents et exposés très clairement, dans un style excellent, tout comme votre livre. Bravo M. Rittaud !
Il est vrai que LE grand problème de la science actuelle repose sur l’épistémologie, ou plutôt sa quasi absence; chaque spécialiste dans un domaine va chercher des données externes à sa spécialité auprès d’autres spécialistes, sans aucun esprit critique. On n’est plus dans la science mais dans la dogmatique. C’est aussi le reproche que l’on peut faire à la « science » de l’évolution (Une théorie en crise comme l’écrivait Michael Denton).
20 mars 2010 à 09:59
Désolé pour le hors sujet, mais je pense que cela vous intéressa de savoir que Jean-Michel Jarre se considère assez proche de Claude Allègre:
« On a perdu cette vision positive de l’avenir. Elle est devenue anxiogène et se résume au fait de bien trier nos poubelles. L’anxiété est devenue un business, comme l’écologie. Je me suis préoccupé de cet enjeu dès 1976, avec mon album Oxygène et sa pochette montrant un squelette humain à l’intérieur de la planète. Un époque où l’écologie ne faisait pas encore vendre, à la différence d’aujourd’hui. Sur la question du réchauffement climatique, je suis assez proche de Claude Allègre. Dans l’histoire de l’humanité, les réchauffements sont cycliques. Le temps de mémoire d’un homme, c’est sa vie. Mais sur 1000 ans, il existe des cycles de refroidissement, de réchauffement. Au Moyen Age, le Groenland était recouvert d’oliviers. On est incapables de prévoir un tremblement de terre à deux mois d’intervalles, comment peut-on se permettre d’avoir l’arrogance de penser avoir un contrôle sur le réchauffement de la planète. On se focalise sur le réchauffement climatique quand les enjeux de la démographie galopante ou de l’eau potable sont relégués au second plan. Il faudrait mieux écouter les astrophysiciens que les « marketteux » de l’écologie… »
Bon, je doute que le Groenland était recouvert d’olivier, mais je salue qu’un artiste très connu ose avoir une position politiquement incorrect.
http://www.lejdd.fr/Culture/Musique/Actualite/Jean-Michel-Jarre-Je-suis-assez-proche-de-Claude-Allegre-180017/
20 mars 2010 à 10:09
@Benoit Rittaud
Sur le 0,2 degrés de trend; c’est l’une des prédictions SRES de l’IPCC dans son dernier rapport. On peut toujours trouver une portion de courbe de température où cela colle; si on prend la période 2001/2010, et la « bonne » série (HadCrut) on est toujours sur un trend décroissant mais si on prend l’intervalle de confiance à 95% on peut presque intégrer un trend croissant à 0,2 degrés par décade. Et évidemment si on remonte loin en arrière on pourra toujours le trouver.
Lucias’ blackboard a des posts là dessus.
Pour moi Jean Jouzel est un mystère: confond il, avec sincérité, les prédictions SRES avec la réalité, tellement il est enfermé dans son paradigme? Ou ment il sciemment?
20 mars 2010 à 12:47
@andqui
« Il me semble, pour l’avoir entendu lors de plusieurs débats, que Jouzel est un homme honnête; mais il est, comme de nombreux autres, prisonnier de ses positions, d’autant plus qu’il est vice-président du GIEC et que la soupe doit être bonne.
Ceci dit, au fil des interwiews, il est de moins en moins percutant et précis. »
Je pense qu’il essaye de faire honnêtement ce à quoi il croît sincèrement, d’autant que voir remis en cause le travail d’une bonne partie de sa vie n’est jamais facile, surtout après avoir connu les sommets avec le GIEC … On est en période électorale et les apparatchiks du système sont tenus au silence : JJ se dévoue dans les médias et fait le pompier de service : on verra si cela change après les élections. Mais c’est un exercice en soi ! J
@Volauvent
« tellement il est enfermé dans son paradigme? Ou ment-il sciemment? »
Je pencherais plutôt du coté de la première hypothèse (voir ci-dessus)
20 mars 2010 à 13:28
Il a reçu le prix Nobel de la Paix. Comment peut-il faire marche arrière ? (Ça serait pourtant tout à son honneur, mais ça ne doit pas faciliter les choses…)
20 mars 2010 à 13:48
En parodiant l’humoriste, on pourrait dire à Monsieur Jouzel:
» Se faire traiter de menteur par un faussaire est une volupté de fin gourmet ».
20 mars 2010 à 13:53
@ françois : mais il faudrait de meilleurs termes, car Jean Jouzel ne me traite pas de menteur et, surtout, rien ne permet de l’accuser d’être un faussaire.
20 mars 2010 à 14:05
« on n’a jamais dit que le CO2 était à l’origine du réchauffement? ». Il a changé ? ou ça vient peut-être de ceci :
PARIS – Un changement climatique très brutal, lié à des modifications de la circulation atmosphérique, s’est produit à deux reprises il y a plus de 15.000 ans dans l’hémisphère nord avec des hausses de 10 degrés en quelques années, selon une étude publiée dans la revue américaine Science.(de juin 2008)
Le climat a d’abord basculé il y a 14.700 ans avec une augmentation des températures de plus de 10 degrés Celsius en 3 ans. Puis, après un nouveau coup de froid, il y a eu une hausse de 10 degrés en 60 ans il y a 11.700 ans, fin de la dernière période glaciaire, rapporte une équipe internationale. (Commissariat à l’énergie atomique-CEA et Centre national de la recherche scientifique-CNRS).
Ces mesures « permettent pour la première fois de comprendre l’anatomie des changements climatiques passés », affirme dans un communiqué Jean Jouzel, directeur de l’Institut Pierre Simon Laplace.
« Comme le recul extrêmement rapide de la banquise Arctique à l’été 2007, les changements climatiques les plus abrupts de la dernière déglaciation sont liés à des modifications radicales de la circulation atmosphérique », selon M. Jouzel, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour les modèles climatiques.
AFP / 20 juin 2008
20 mars 2010 à 14:15
@plombier
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/biblio/pigb15/01_changements.htm
20 mars 2010 à 14:56
Mazette ! 10 °C en 3 ans ? Puis de nouveau 10 °C quelques années plus tard.
Encore une température globale et un spéculation dont la vérification est particulièrement ardue.
Prenez cette affirmation tirée du lien cnrs précédent :
« La glace s’accumulant pendant plusieurs millénaires sur l’Amérique du Nord aurait atteint progressivement une épaisseur telle que la chaleur tellurique ne serait plus parvenue à se dissiper vers l’atmosphère. Les sédiments sous- jacents auraient alors fondu, induisant un effondrement de la calotte, à l’origine des icebergs émis vers l’océan puis dispersés par les vents d’Ouest renforcés durant ces périodes. Leur fonte aurait alors injecté des quantités d’eau douce considérables dans les eaux de surface de l’Atlantique Nord. »
En clair, on explique que dans le cas « normal » ou la glace est peu épaisse, elle ne fond pas en profondeur mais dissipe la chaleur.
Par contre quand la couche devient épaisse, ça ne marcherait plus, les couches profondes fondraient et entraineraient tout le truc, avec les conséquences « catastrophiques » (au sens de « brutales ») qui s’ensuivent.
Cette interprétation pèche à mon sens par un manque flagrant de connaissances physique de base en thermodynamique et modèles de diffusion de la chaleur par conduction.
Je sais bien qu’à la base, il faut avoir de l’imagination, elle est même indispensable.
Mais ce que je reproche à ce genre d’explication, c’est l’absence totale de démonstration et de justification par de la physique de base.
Perso, et au débotté, j’aurais dit que la chaleur se fout de l’épaisseur de la glace : elle diffuse en « Fourier » et seul changera le gradient de température.
Ceci dit, avec une explication plus détaillée, il y a peut-être des choses à creuser à partir de cette histoire d’épaisseur…
20 mars 2010 à 18:18
Sur les 90%
J. Jouzel écrit :
«Nous disons qu’il y a neuf chances sur dix pour qu’une large part de ce réchauffement soit lié aux activités humaines.»
Il s’agit bien d’un pourcentage vite assimilable à une probabilité ou au moins pour le puriste à une estimation de variable.
Il est remarquable que, sauf oubli ou omission de ma part, le protocole de recueil de ce pourcentage n’a jamais été publié.
La seule hypothèse réaliste et non infamante pour le GIEC est alors qu’il y a eu recueil de « dires d’experts », c-à-d l’application une technique de type Delphi.
Cette technique est peu connue pour elle-même et surtout pour ce qu’elle produit.
Un bon résumé de ce qui est connu se trouve dans
crereg.eco.univ-rennes1.fr/afse/TEXTES-PAR-SESS/A2/HUSSLER.C.43.pdf
Voici un extrait pris dans ses treize pages :
«Pour d’autres, l’origine du décalage de l’évaluation des risques entre experts et profanes s’explique par le self serving bias qui vient perturber l’objectivité des jugements scientifiques.
Cette théorie psychologique essaie d’expliquer les différences de jugements entre individus par le fait que chacun a tendance à penser que les mesures et les choix bénéfiques pour son groupe d’appartenance, le sont pour l’ensemble de la société. Or l’intérêt principal des scientifiques réside dans l’attribution de fonds à leur domaine de recherche. Donc, a priori, un expert
compétent dans un domaine de recherche est susceptible d’encourager un choix favorable à ce domaine en dépit de l’irrationalité de cette décision. Il se peut donc que des experts fassent des erreurs de jugement en dépit de leur connaissance du sujet (Babcock et Loewenstein [1997]).
Dans un tel contexte, la science elle même n’est plus neutre.»
20 mars 2010 à 18:35
Scaletrans dit :
« C’est aussi le reproche que l’on peut faire à la « science » de l’évolution (Une théorie en crise comme l’écrivait Michael Denton). »
Ben voilà… encore un créationniste 🙂
20 mars 2010 à 18:45
@ Murps
Un article intéressant que Jean Jouzel devrait connaître, s’il prenait encore le temps de suivre les progrès en glaciologie, ce dont je doute fort, entre ses voyages en des lieux agréables et ses passages à la TV.
Why the Greenland and Antarctic Ice Sheets are Not Collapsing
Global warming alarmists have suggested that the ice sheets of Greenland and Antarctica may collapse, causing disastrous sea level rise. This idea is based on the concept of an ice sheet sliding down an inclined plane on a base lubricated by meltwater, which is itself increasing because of global warming.
In reality the Greenland and Antarctic ice sheets occupy deep basins, and cannot slide down a plane. Furthermore glacial flow depends on stress (including the important yield stress) as well as temperature, and much of the ice sheets are well below melting point.
The accumulation of kilometres of undisturbed ice in cores in Greenland and Antarctica (the same ones that are sometimes used to fuel ideas of global warming) show hundreds of thousands of years of accumulation with no melting or flow. Except around the edges, ice sheets flow at the base, and depend on geothermal heat, not the climate at the surface. It is impossible for the Greenland and Antarctic ice sheets to ‘collapse’.
La suite :
Australian Institute of Geoscientists, August 2009, pp. 20-24
Cliquer pour accéder à AIGnews_Aug09.pdf
Aller directement à la page 20.
20 mars 2010 à 19:12
@ laterjuju
Michael Denton n’est pas créationniste puisqu’il se déclare athée, mais il pense que l’édifice actuel de l’évolution ne fonctionne pas. On ne peut pas en effet se contenter de répondre à la démonstration de l’impossibilité statistique d’occurrences de mutations génétiques qu' »il s’est passé tellement de temps que c’est arrivé quand même »…
20 mars 2010 à 19:13
Si Mrs Jean Jouzel est une personne honnete alors il ne sait plus se qu’il dit vu les infos que certain d’entre vous ont donne, puis vu que la derniere fois dans C DANS L’AIR a la fin il a dit que l’Antarctique ne se rechauffe pas alors que le 10/11/2009 dans les infos de FR2 il a dit que l’Antarctique fond et donc se rechauffe.
Donc comment voulez vous croire se que des climatologues comme lui nous disent si ils se contre disent….. :-s
Williams
20 mars 2010 à 19:26
Mais Manu, c’est un lien vers un site pratiquant de la science Vaudou que vous nous proposez là ! Ravi de trouver une telle explication pleine de bon sens chez nos géologues australiens.
🙂
Sinon, blague à part, je ne vois pas comment on peut justifier une théorie « vraie à 90 % ». Voila pourquoi on ne publie pas la méthodologie aboutissant à ce résultat : elle n’existe tout simplement pas.
Sinon, histoire amusante : un journaliste téléphone à la météo et demande les prévisions. On lui répond qu’il y a 75% de chance qu’il fasse beau. Il retéléphone peu après et on lui dit alors qu’il fera beau à 66%.
Quand il demande pourquoi le pourcentage a varié, on lui répond « un des quatre météorologistes a fini son service et on est plus que trois ! »…
Les voilà vos techniques d’évaluation façon « 90 % likely » !
20 mars 2010 à 19:43
Il serait intéressant de demander à M Jouzel comment ce chiffre de 90% de chances en faveur du réchauffement anthropique est sorti du chapeau. Pour ma part, j’ai entendu M Courtillot dire que ce chiffre de 90% représentait le pourcentage des membres du Giec qui attribuaient à l’homme la responsabilité du réchauffement. Si c’est vrai, c’est plus un chiffre issu de science politique que de science tout court.
20 mars 2010 à 20:12
Bonjour
Il y a un petit article dans Ouest France de ce samedi : nano-interview de Benoît Rittaud.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Repenser-le-changement-climatique-_35238-avd-20100317-57855814_actuLocale.Htm
Kenavo
20 mars 2010 à 20:14
Si le GIEC s’est trompé, ce sont tous les politiques qui à leur tour se seraient trompés. Il me semble que tous à droite comme à gauche considèrent comme acquis le rôle anthropique dans le réchauffement climatique. On s’étonne de la fuite des électeurs…c’est peut-être une nouvelle conséquence du réchauffement, enfin du mythe du réchauffement. Mais celle là est plus vraisemblable. On donne une prime écologique pour les véhicules diesels sous condition qu’ils ne rejettent pas trop de CO2 vous savez ce gaz dangereux qu’on rejette tous en respirant…sauf que les résidus de combustion du Gazole y a rien de plus polluant…Allez comprendre, où est passé le BON SENS ?
20 mars 2010 à 20:32
Bonjour,
Dans l’interview en lien, Jean Jouzel écrit : « Si le soleil était responsable, non seulement les basses couches de l’atmosphère se réchaufferaient mais également les hautes couches. Or elles se refroidissent. » Il me semble que c’est un argument souvent avancé : on retrouverait la trace de l’effet de serre dans la haute atmosphère… Cet argument vous semble-t-il solide ? N’y a-t-il pas d’autre explication ? Et depuis quand ce refroidissement a-t-il lieu ? Si quelqu’un (ou quelques-uns) a (ont) des lumières à ce sujet, merci d’avance.
20 mars 2010 à 20:35
@gégé
les politiques continuent sur leur lancée comme un poulet sans tête
ou comme l’avait dit Reagan le processus politique est comme le tube digestif d’un bébé : ce qui sort ( les décisions politiques) est longtemps indépendant de ce qui entre (les informations analysées et disséquées)
20 mars 2010 à 20:41
Le pb probleme est que le « GIEC » c’est plus politique que scientifique, suivant tout se qu’on lit, entend, et quand ils parlent entre eux.
Car si ils parleraient scientifiquement ils nous donneraient plus d’infos sur ce qui influence le climat, leur effets et evolution… alors que concernant cela ils ne parlent que du CO2 (question de politique avec le pétrole ! ). Et pour dire que le climat va augmenter de 2 a 6°C d’ici 2100 il faut se baser sur l’evolution, l’influence…. de bp d’éléments (constante solaire, la concentration de tel gaz, la nappe nuageux, les surfaces de forets, deserts…, l’enneigement, banquise, les oscillations oceaniques…) dont ils ne parlent pas voir jamais !
Williams
20 mars 2010 à 21:46
Murps à 20 mars 2010 à 14:56 j’aurais du mettre l’article en entier ,on peux le retrouver sur le site du CNRS (pas le temps ce soir il y a le match )
Des analyses de carottes de glace du Groënland ont montré que ces renversements climatiques se sont produits « aussi abruptement que si quelqu’un avait soudain appuyé sur un bouton », souligne Dorthe Dahl-Jensen, de l’Université de Copenhague, co-auteur avec des chercheurs japonais et français (Commissariat à l’énergie atomique-CEA et Centre national de la recherche scientifique-CNRS).
Selon eux, la dernière période glaciaire (Quaternaire) s’est achevée de manière brutale, avec deux épisodes de réchauffement intenses interrompus par une période de refroidissement. Avec la première période de réchauffement, appelée le Bølling, les premiers peuples de l’âge de pierre se sont installés en Europe du Nord et en Scandinavie. Les températures sont redevenues ensuite extrêmement froides (il y a 12.900 ans), avant le second réchauffement d’il y a 11.700 ans.
Cette étude a été réalisée à partir de l’analyse des poussières, de l’oxygène, et de l’hydrogène dans les carottes de glace du forage NorthGRIP au Groënland, sur une épaisseur de plus de 3 kilomètres qui permet de remonter l’histoire du climat sur 125.000 ans.
20 mars 2010 à 22:06
Il faut dire les choses comme elles sont:
Quand Jouzel affirme dans tous les médias que le réchauffemenent du xx eme siecle est sans précédent (0.7°C sur 100 ans), il ment et se fout de nous, quand on connait son job, ses travaux et les résultats !
20 mars 2010 à 23:34
@plombier
Ma foi, peut-être.
Mais pensez que vous raccrochez une température « globale » à des mesures isotopiques d’oxygène (O16/O18 ?) ou d’hydrogène… Encore un serpent de mer.
On peut commencer à se poser des questions à ce sujet, déjà que l’on ne peut plus se fier à la relation CO2/température.
Est-ce que l’interprétation de ces mesures n’est pas un peu… exagérément affirmative ?
Ceci dit, je me trompe peut-être.
20 mars 2010 à 23:48
@michel,
Si j’ai bien tout compris sur les hypothèses liées au soleil, il y en a deux principales:

– une liée à l’irradiance, c’est à dire à la quantité d’énergie du Soleil arrivant sur Terre : celle-ci varie peu, mais baisse depuis un moment
http://www.woodfortrees.org/plot/pmod/from:1979 (+/- 1W/m2)
mais la question de l’effet du cumul commence à se poser : les pro-RCA disent que vu les faibles variations en jeu, cela n’a quasiment pas d’effet
– une liée à l’activité magnétique du soleil (dont les taches sont le signe) : en gros, quand le soleil est très actif (beaucoup de tâches solaires), son champ magnétique est intense et protège la terre des rayons cosmiques. Quand il l’est moins, les rayons cosmiques pénètrent plus dans la haute atmosphère et en favorisent l’ionisation, donc la formation de noyaux de condensation de la vapeur d’eau, puis la formation de nuages. L’augmentation de la nébulosité qui s’ensuit conduit à une réflexion plus importante des rayons solaires et donc à une baisse de l’énergie parvenant à la basse atmosphère. C’est cette dernière hypothèse qui est en cours de test avec l’expérience Cloud et dont le chef de file est un chercheur danois (Svensmark)
Les grands cycles (Milankovitch, etc) sont eux liés aux variations de l’orbite terrestre, de l’inclinaison de la terre et aux oscillations par rapport au centre de gravité du système solaire.
Faites un tour du coté de pensée unique (théories du réchauffement).
21 mars 2010 à 10:16
Monsieur Rittaud je ne saurais que trop vous conseiller de lire les travaux de Caillon et Jouzel.
A votre avis qu’est ce qui chauffe la terre? le CO2 non, c’est le rayonnement solaire qui chauffe la terre, sans soleil pas de chaleur. Les GES dont le CO2 ne font que diminuer son refroidissement et permettent ainsi le maintien d’une température « idéale ». Ceci est bien évidemment très raccourci. En ce qui concerne la dernière déglaciation ce n’est pas le CO2 qui est à l’origine de celle-ci, mais ce qui fut valable dans le temps ne l’est plus aujourd’hui comme le démontrent les travaux cités plus haut.
Araucan @
Cherchez d’autres sources que penséeunique ce site est non seulement bourré d’erreurs et de contradictions mais en plus promeut sa pensée unique la négation du Réchauffement climatique.
21 mars 2010 à 10:54
@ Robert dit | 21 mars 2010 à 10:16
Pour tous ceux qui ne cherchent qu’à mieux comprendre la science climatique dans ses développements actuels, dont moi-même, en particulier sur ce qui touche au débat sur le RCA :
Merci de développer votre analyse à propos des erreurs et des contradictions que vous avez relevées sur le site pensée-unique plutôt que de vous contenter du seul argument d’autorité exprimant votre non appréciation.
21 mars 2010 à 10:59
Ca y est, Robert, le beau Robert est de retour ! Planquez les femmes et les enfants !!
21 mars 2010 à 11:02
@Robert
« Cherchez d’autres sources que penséeunique ce site est non seulement bourré d’erreurs et de contradictions mais en plus promeut sa pensée unique la négation du Réchauffement climatique. »
Si vous parliez un peu de ces erreurs et contradictions ? Les affirmations sans preuves, on n’en a rien à faire ici 🙂
21 mars 2010 à 11:50
JG2433, Scaletrans, je croyais qu’il y avait un panneau : « DON’T FEED THE TROLLS » à l’entrée, à hauteur d’enfants, avant qu’on orne le linteau de la célèbre devise DELENDVMESTGIECVM, pour éviter que les gardiens ne se fassent mordre en rentrant dans les cages ?
21 mars 2010 à 14:35
@Robert,
J’ose espérer qu’il s’agit d’un pseudo qui reprend par hasard un autre Robert bien connu sur Skyfal …
Concernant le site pensée-unique, j’assume complètement le renvoi vers ce site, qui a l’immense mérite (entre autres) de détailler les publications, notamment non-RCA (pas seulement les solaristes d’ailleurs) et de citer ses sources.
Je précise aussi que l’objet de ce site n’est pas de proposer une théorie cohérente, mais de montrer les discussions en présence. L’auteur ne se cache pas derrière une neutralité de façade, et c’est très bien. C’est plus clair en tout cas que le discours du GIEC qui nous fait croire qu’il est neutre, alors qu’il n’enfourche qu’une seule théorie (et le nombre d’auteurs ne change rien à l’affaire).
Sinon, oui, c’est bien le Soleil qui fournit son énergie à la Terre. C’est l’hypothèse de base. Dans les carottes de glace, l’augmentation de CO2 suit le réchauffement de 500 à 1000 ans
Stott L., A. Timmermann, R. Thunell (2007), Southern Hemisphere and deep-sea warming led deglacial atmospheric CO2 rise and Tropical warming, Science, DOI: 10.1126/science.1143791
Mayewski P.A. et al. (2004), Holocene climate variability, Quaternary Research, 62, 243-255.
Cliquer pour accéder à veizer2.pdf
L’argument généralement utilisé comme quoi ce qui se passait dans le passé, n’a plus cours aujourd’hui, est un peu … court(1) et ne résout en rien le problème de fond : l’effet du taux de CO2 (au-delà de 285 ppm) sur la température atmosphérique. (par contre, on sait que la température (des océans) a un effet sur le taux de CO2, la solubilité de celui-ci décroissant avec la température de l’eau …).
(1) Cet argument permet d’arguer de mesures politiques exceptionnelles, par contre, en même temps il met en l’air d’autres arguments pro-RCA : si les événements du passé ne permettent plus d’expliquer (au moins en partie) le présent, pourquoi faire des comparaisons et pourquoi asseoir l’argumentation dessus, si les conditions ont changé de manière significative ? Ce n’est plus comparable, donc les mécanismes (nouveaux) sont à élucider, et l’on retombe sur le problème central, qui est l’effet du taux de CO2 (au delà de 285 ppm) sur la température de l’atmosphère.
21 mars 2010 à 18:35
A propos de la fin du dernier âge glaciaire, permettez-moi une petite digression.
L’une des théories sur l’extinction des mammouths en Amérique du Nord est que ces grosses bêtes furent exterminées il y a quelque treize mille ans par les populations Clovis en provenance d’Asie qui s’étaient installées dans la région, (un peu comme les bisons ont failli disparaître par la faute de William Cody). Bien que cette théorie soit très controversée, je viens de découvrir des documents (que je ne livrerai à personne, puisque la FOIA ne m’est pas applicable, car on pourrait y trouver une faille) qui montrent que ce sont bien ainsi que les choses se sont passées.
Il s’agit d’une vieille tradition orale véhiculée par différentes populations paléolithiques puis néolithiques et transcrites au bout de dix mille ans dans les tablettes cunéiformes sumériennes. En voici le résumé :
Tout commence en l’an 11585 avant notre ère. Un chamane du nom d’Homme Emm (que l’on peut traduire en allemand par M. Mann) s’inquiétait depuis longtemps du fait que les glaciers autour de son village fondaient de plus en plus. Conscient du problème que pouvait poser à la population de sa tribu la transformation de son habitat naturel, Emm décida de réunir les Chamanes des autres tribus pour trouver une solution. Le Groupe Inter-tribus d’Experts Chamanes fut ainsi créé. Cet aréopage de très haut vol se pencha sur le problème et parvint à une conclusion. Pour eux, la cause du problème était vraisemblablement un réchauffement de la température. En effet, le feu faisait fondre la glace. Seulement, il n’y avait pas de feu près des glaciers. En revanche, il y avait beaucoup de mammouths. Emm et ses collègues trouvèrent l’explication : lorsqu’un être vivant respire, rote ou pète (oui, je sais, rien ne m’arrête), le vent qu’il émet est plus chaud que l’air ambiant (surtout à l’époque glaciaire). Or les mammouths étant plus gros que tous les autres êtres vivants, ils émettaient plus de vents chauds. Résultat : le Groupe Inter-tribus d’Experts Chamanes décida que pour préserver le climat et sauver le mode de vie ancestral des Clovis, il fallait… exterminer les mammouths. Ce qu’ils firent. CQFD.
Les tablettes cunéiformes sumériennes furent traduites par les Phéniciens et c’est lors des guerres puniques qu’elles parvinrent aux Romains. Hélas, la recherche sur la question s’éteignit au bout de trois siècles lorsque le principal chercheur en la matière, qui vivait à Herculanum, périt avec ses écrits dans l’éruption du Vésuve le 24 août 79. De ses travaux, il ne reste que quelques inscriptions énigmatiques sur le fronton de certains temples : DELENDVMESTGIECVM.
Sic transit gloria mundi.
Pardonnez ce texte humoristique, indigne de ce site, mais il me semble que les contes philosophiques ne sont pas sans mérite. 😉
Cordialement.
21 mars 2010 à 18:42
araucan @
Pour penséeunique, un scientifique qui affiche le cv que Jean Martin revendique ne se planquerait pas sous un pseudo.
J’ajouterai que certains des scientifiques monté sur un piédestal dans ce site sont loin d’être compétents, un exemple Robitaille, je vous laisse le soin de trouver l’erreur.
Concernant le CO2, le soleil etc…. comment expliquez vous le réchauffement actuel? le soleil est en panne alors que le CO2 est en pogression constante?
21 mars 2010 à 19:04
Pierrel, Merci, un régal ! Ne vous privez pas si l’envie vous en prend à nouveau, n’importe quand ! Ca change des élections régionales…
21 mars 2010 à 19:13
Robert, en admettant que ce ne soit pas le même troll que celui qui sévissait sur Skyfal… De quel réchauffement actuel parlez-vous ? Celui de l’est-Canada/ouest-Gröenland en février ? Dommage que partout ailleurs sur la Planète il y ait eu refroidissement (voir lien Watts page précédente je crois) : Le mot « actuel » manque de précision : vous voulez dire : depuis le début du XVIII° siècle, ou bien depuis le début du XXI° ? Dans le premier cas, l’activité solaire est une explication valable, puisqu’il paraît qu’elle a augmenté, dans le second cas, il doit s’agir d’une blague (voir question à Jouzel sur le blog Figaro.
21 mars 2010 à 19:45
@robert,
Etant adepte moi-même de l’anonymat, je ne vais pas reprocher à d’autres d’y avoir recours. Mais manifestement je ne suis pas le seul. Chacun ses raisons !
Donc, si vous avez des reproches sur ce qui est écrit dans le site, dites les clairement (objet de la bétise imputée : par exemple, que reprochez-vous à Robitaille ? Pas sûr, que vous ayez choisi le meilleur exemple …).
Quant au réchauffement 1980-1998, il n’est que la suite de la sortie du petit age glaciaire. Comme l’était celui constaté entre 1920 et 1940 !
Et pourquoi y a t-il eu un petit age glaciaire ? Demandez au soleil ! (là c’est vraiment la seule explication que tout le monde a …).
21 mars 2010 à 21:21
Araucan,
Robitaille réinvente la physique en niant à la fois l’effet de serre, le fond diffus cosmologique et en inventant le fond diffus océanique. Pas mal pour un seul homme.
« » » »Quant au réchauffement 1980-1998, il n’est que la suite de la sortie du petit age glaciaire. Comme l’était celui constaté entre 1920 et 1940 ! » » » »
Vous ne répondez pas à ma question, je vous la rappelle à votre avis d’où vient le réchauffement actuel, j’en profite pour vous demander d’où vient l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère?
Patrick Bousquet de Rouvex @
Niez vous le réchauffement climatique?
Parce que pendant qu’on pelait de froid en Europe l’amérique du sud était sous l’emprise d’une vague de chaleur mortelle mais ça c’est de la météo pas de la climato
21 mars 2010 à 21:28
Je ne comprends plus le discours de Jouzel : ce n’est pas le soleil, ce n’est plus le CO2 (???), 90% n’est pas 9/10..
que veut-il dire ?
21 mars 2010 à 22:29
@ Lambda
Jean Jouzel est d’une grande logique et cohérence dans son monde à lui.
D’abord, il ne faut pas mal interpréter ce qu’il dit. Quand il dit « nous n’avons jamais dit que c’était le CO2 » il parle des reconstructions paléo à partir des carottages de Vostok (auxquelles il a contribué d’ailleurs). Le discours des carbocentristes là dessus est que le CO2 suit la température, mais qu’il contribue à amplifier le phénomène initial.
Quand il dit ce n’est pas le soleil, il parle de l’irradiance, et feint d’ignorer les hypothèses liées à l’ionisation de l’atmosphère.
Enfin il ressort toujours le refroidissement de la stratosphère. Et là il n’a eu guère de contradicteur à ce sujet.
J’ai essayé d’en savoir plus là dessus, car à mon sens c’est le seul argument qui tienne la route dans ce que nous sortent les carbocentristes: le refroidissement vers 40 à 50 km d’altitude qui pourrait être expliqué par la physique développée dans les modèles. On ne trouve pas grand chose là dessus. J’ai essayé de mobiliser Jean Martin là dessus, mais comme moi il ne trouve rien de bien structuré sur le sujet. Un site en parle assez simplement;
http://www.atmosphere.mpg.de/enid/9dc6331875b5b1eaa87644ec321e5076,0/Upper_Atmosphere/basics_1yt.html
Mais je n’ai pas trouvé de données récentes. Les mesures doivent être sujettes à caution, à cette altitude.
En contrepartie, l’autre signature possible, le « hot spot » à 10 km aux tropiques, est introuvable.
Sur le 9/10, Jean Jouzel reste dans son système; ce qu’il dit est vrai sauf que personne ne comprend comment ils en sont arrivés à ces 9/10, surtout quand on voit , d’après leurs explications même, les bilans de forçage et les évaluations de leur « compréhension ». Le forçage des aérosols et nuages a une incertitude énorme , de l’ordre de grandeur du forçage CO2, et il est qualifié de « faible compréhension ». C’est ce schéma, publié dans les premières pages du résumé pour décideur du dernier rapport du GIEC qui m’a fait devenir sceptique.
Ceci dit, vous noterez que Jean Jouzel dit: « le CO2 est pour une large part dans le réchauffement » ce qui laisse de la place à l’interprétation… Cela me semble nouveau.
21 mars 2010 à 22:56
@ Robert
1) Robitaille, comme beaucoup d’autres physiciens qui réfléchissent, se pose quelques questions fondamentales sur l’application des lois des cavités à tout et n’importe quoi. Il ne doute pas que ces lois s’appliquent aux solides. Par contre, il a des doutes sur leur application aux liquides et aux gaz froids et en faible concentration. Ce qui ne signifie absolument pas qu’il nie l’effet de serre. Il ne l’a d’ailleurs jamais dit ni écrit. Vous ne voyez pas la nuance ?
2) Robitaille est l’inventeur reconnu et encensé pour cela, du premier scanner humain à haute résolution qui travaille sous haut champ (8 T) et donc à haute fréquence. Malgré l’opposition de certains de ses collègues qui ne croyaient pas cela possible, il a réussi, avec sa petite équipe, a faire fonctionner cet instrument qui est à présent très répandu et très utile pour sauver des vies humaines et faire progresser la recherche médicale, notamment sur le cerveau. Renseignez vous !
Au fait, vous, Robert, qu’elle est votre contribution personnelle au bien-être de l’humanité, à part troller les forums en diffamant les gens respectables et respectés.
3) Robitaille est donc un très bon spécialiste des détecteurs et des cavités fonctionnant dans l’infra-rouge lointain. C’est à ce titre qu’il critique les cavités notamment installées à bord du satellites Planck. Il pense effectivement que ces cavités recueillent une partie de rayonnement parasite venu des océans. Il est évident qu’il est, de très loin, beaucoup plus compétent pour en juger que vous (et moi).
Vous faites visiblement partie des deux ou trois ignares (blg, Olivier etc) qui diffament sans cesse Robitaille sur plusieurs sites (Libé, Le Monde etc.) sans avoir rien compris à cette affaire.
N’en doutez pas : Les lecteurs avertis vous jugent et vous jugeront.
Quand au reste de vos arguments…comme sur Robitaille, c’est de la caricature.
21 mars 2010 à 23:49
@ Argus (et aux autres) : Merci de ne pas importer ici les batailles rangées qui ont cours sur d’autres blogs. Comme l’illustre le commentaire d’Argus, les arguments de fond sont de toute façon beaucoup plus intéressants et enrichissants que les commentaires du genre « de toute façon, z’êtes rien que le même Tartempion réchauffiste qu’on voit troller chez Huet ».
22 mars 2010 à 00:56
@benoit,
Vous êtes dur : je ne vais pas pouvoir répondre à Robert …. 🙄 😀
22 mars 2010 à 01:04
Benoît, face à l’agressivité, difficile de rester zen !
22 mars 2010 à 01:22
Donc, en essayant de répondre calmement à Robert, je lui remets cette carte qui ne semble pas indiquer une telle » vague de chaleur mortelle » sous l’emprise de laquelle aurait été « l’amérique du sud » le mois dernier :
http://wattsupwiththat.com/2010/03/19/its-the-blob-anomaly/#more-17496
Si, plutôt que de chercher noise, il donne des références qui prouvent son assertion fort alarmante, qu’il les donne.
22 mars 2010 à 01:38
Lambda, c’est bien passé sur le figaro, et le mien aussi : j’avais écrit quelque chose qui aurait sa place en page précédente aussi bien :
« h3rro, vous dites que J. Jouzel est un des pères d’un modèle qui est à la base de la climatologie, alors que lui-même s’étonne que l’on dise que c’est une science jeune ! Ou bien il est lui-même très vieux, ou bien il n’a pas bien la notion du temps… Ou bien il n’est pas vraiment climatologue, mais biochimiste glaciaire. Marcel Leroux était climatologue, mais il est décédé il y a un an et demie, hélas, ce qui l’empêche de répondre à M. Jouzel. Mais on peut lire ses écrits dont son dernier livre qui vient de sortir, hélas en anglais pour l’instant seulement, ou lire la traduction d’un texte récent d’un autre climatologue américain, Richard Lindzen, qui a quelques idées sur la question, qui, je ne vous étonnerai pas, ne sont pas vraiment les mêmes que celles de M. Jouzel. Donc, quand on lit partout dans les médias, que « les climatologues pensent que…etc. comme le GIEC », c’est évidemment faux et que cela concerne en fait quelques ingénieurs des chemins de fer indiens ou biochimistes français ! »
22 mars 2010 à 01:54
Dans l’interview de Jouzel, à propos de la climatologie, on peut lire dans sa bouche : « Ce qui est jeune ce sont les moyens d’observations et notamment les ordinateurs qui lui ont permis de faire de grands progrès ».
Bon, évidemment, on ne peut savoir si c’est Jouzel qui l’a vraiment dit ou si c’est la journaliste qui l’a mal retranscrit mais, assimiler un ordinateur à un instrument d’observation, c’est assez comique. Quand j’étais en math-élem (ce simple nom, c’est dire à quand ça remonte !) et en prépa je n’ai jamais pris ma règle à calcul pour un télescope.
Je pense que Jouzel a pu dire une telle bêtise plus ou moins sans s’en rendre compte. Comme l’a dit un autre commentateur, je ne sais plus lequel, la plus grande faiblesse de bien des chercheurs d’aujourd’hui, c’est leur manque de culture épistémologique et je rajoute : DE BASE.
22 mars 2010 à 01:59
Ah, oui, j’ai oublié !
DELENDVMESTGIECVM
22 mars 2010 à 04:56
Robert: « Parce que pendant qu’on pelait de froid en Europe l’amérique du sud était sous l’emprise d’une vague de chaleur mortelle mais ça c’est de la météo pas de la climato »
Oui quand c’est lhiver au Nord c’est l’ete dans l’hemisphere sud… ca ce sont les saisons, heureux que vous les decouvriez!.
Vous omettez de preciser que l’hiver dernier l’Amerique du Sud se gelait les noix sous des ciels clairs sans nuages et des temperatures tres basses, entrainant aussi des deces en nombre. Seulement voila Robert, quand on ne sait pas comment les conditions pour une canicule ou une vague de froid se creent et se propagent, on ne peut pas comprendre comment la repetition de ces phenomenes dans le temps possede une signification climatique.
22 mars 2010 à 09:15
Argus @
Oh je ne me permetrai pas de critiquer Robitaille dans sa spécialité, sauf que là il n’est plus dans sa spécialité et que par conséquent il coince sérieusement, vous savez je me suis rendu compte que les scientifiques sont des gens très pointus dans leur domaine mais lorsqu’ils en sortent ils deviennet trsè faillibles et quelquefois très ignorant (Allègre Courtillot par exemple.
Antonio san @
Oui mais lhiver chez nous n’é été que normal tandis que la vague de chaleur brésilienne ne l’était pas. mais ça reste de la météo.
Monsieur Ritaud, vous ne sembles pas aimer le blog de Huet, serai-ce parce qu’il est fraquenté par de vrais scientifiques? Ou plutôt pr idéologie politique, ce qui auquel cas vous enlèverez toute légitimité et toute crédibilité en ce qui concerne le réchauffement climatique, dire non tout le monde sait le faire, il faut par contre argumenter pour étayer sa thèse.
Je vois qu’on a toujours pas répondu à ma question sur l’origine du RC, (je commence à comprendre pourquoi).
Pour ce qui est des trolls j’en vois de bien beaux qui n’ont que l’insulte comme argument (bonjour monsieur Berthod).
22 mars 2010 à 09:16
désolé pour les fautes de frappe et la ponctuation.
22 mars 2010 à 10:05
@ Robert : Je n’ai dit nulle part que je n’aimais pas sciences2 (même si je désapprouve le contenu de la plupart des billets concernant le climat), mais seulement que je n’appréciais pas les batailles rangées qui s’y déroulent en permanence dans les fils de discussion.
Votre question sur l’origine du RC est hors-sujet dans ce fil (mais vous pourrez lire dans l’avant-propos de mon livre ma position sur la question,si elle vous intéresse).
Par ailleurs, veuillez prendre bonne note de ceci : au prochain sous-entendu insultant sur ma qualité de scientifique, à la prochaine insinuation sur mes prétendues motivations politiques, et plus généralement à la prochaine réflexion injurieuse, aussi bien pour moi que pour quelqu’un d’autre, je vous dégage de ce blog.
22 mars 2010 à 11:54
Monsieur Rittaud,
A l’inverse de beaucoup je n’ai pas seulement été nourri, on m’a également éduqué, appris à respecter l’autre pour autant qu’il se montre respectable, en n’insultant pas les autres je me respecte d’abord (mes aïeux se retourneraient dans leur tombe si je m’abaissais au niveau de certains). Par contre lorsque certains se montrent par trop vulgaires , il m’arrive de leur décocher un ou deux traits dont j’ai le secret (et vous connaissez le poids des mots).
Concernant le réchauffemnt climatique, si vous avez des arguments valables à faire valoi, on peut toujours en discuter…
22 mars 2010 à 12:13
Robert, pourquoi toujours poser la même question alors qu’il y a été répondu depuis longtemps : relire un peu plus haut, un glissé de souris à droite suffit.
22 mars 2010 à 12:27
@PBdR
La tactique de M Robert est claire: essayer de nous énerver (par exemple en finissant son post par: « si vous avez des arguments…. » alors que l’on ne fait que cela, donner des arguments!
Ensuite si l’un de nous s’énerve, faire valoir la vulgarité de l’adversaire etc…
Par ailleurs, le style ampoulé et superfétatoire « décocher des traits dont j’ai le secret etc… » est très bizarre, ne trouvez vous pas? Soit M Robert vient du 18ème siècle, soit il vient d’un pays étranger où l’on apprend le français dans la littérature classique.
Mais ma remarque tombe peut être déjà dans la vulgarité…
22 mars 2010 à 14:16
« Je vois qu’on a toujours pas répondu à ma question sur l’origine du RC, (je commence à comprendre pourquoi). »
Si vous trouvez quelqu’un, sur la planète, qui a la réponse à cette question, présentez le au prix Nobel. On ne sait jamais, il a peut être des arguments scientifiques…
Bonne journée.
22 mars 2010 à 15:26
@Robert
Relisez-vous avant de vous lancer dans vos phrases moralisatrices pour collégiens. C’est inutile ici.
Quand aux arguments, je ne saurais que vous conseiller de lire les nombreuses publications des scientifiques sceptiques sur le sujet et de revenir ici ensuite.
Bonne journée.
22 mars 2010 à 15:36
Patrick Bousquet de Rouvex @
Quand on ne veut pas voir quelque chose, il suffit de ne pas le chercher,
Canicule brésilienne:
http://www.swissinfo.ch/fre/nouvelles_agence/international/La_vague_de_chaleur_dans_le_sud_fait_32_tues.html?cid=8276666
RanTanPlan @
La littérature scientifique est pleine d’articles sur le sujet du RC, le GIEC a été créé pour en mesurer les effets et les conséquences. Nier ce dernier est donc une ineptie, en nier la responsabilité humaine peut se faire mais il faut expliquer pourquoi, c’est ce que je demande.
22 mars 2010 à 16:00
Robert, D’accord, il s’agit d’une vague de chaleur qui a duré deux jours ! Il fallait être à l’affût de toutes les nouvelles du monde pour en avoir entendu parler ! C’était donc bien de la météo, et non de la climato, comme vous le disiez au début. Etait-ce nécessaire d’en parler ? Est-ce que ça prouve quelque chose selon vous ? Sur la même page de Swiss info, on peut lire : « Australie: une fillette de 5 ans échappe à un crocodile » : l’aviez- vous su ? Moi non plus ! Ouf ! Il est important que toutes les fillettes échappent à tous les crocodiles, si possible. Et que les vagues de chaleur soient annoncées afin que les personnes âgées soient mises à l’abri !
22 mars 2010 à 16:19
M Robert,
Nous ne nions rien du tout. Nous disons juste que le RC n’est pas prouvé d’origine anthropique contrairement à ce que dit le GIEC.
C’est à vous de nous prouver que le RC est d’origine anthropique, nous nous n’avons rien à prouver. Ne renversez pas la charge de la preuve, cette technique de troll est usée jusqu’à la corde.
22 mars 2010 à 16:40
@Rittaud
Si vous voulez que la discussion ne dégénère pas, il faut commencer par bloquer ou tancer ceux qui commencent par tirer une bordée d’attaques ad hominem, comme l’a fait le dénommé Robert. Il est difficile de laisser passer ceci sans répondre.
C’est de la diffamation pure et simple.
@Robert :
Votre petite phrase « décocher des traits dont j’ai le secret etc… » est très révélatrice. Tout le monde a compris à qui on a affaire.
Vu la pauvreté de votre réponse sur Robitaille, je me répète :
1) Robitaille ne s’intéresse pas à l’effet de serre. Il n’a jamais rien publié là dessus.
Il serait donc temps de vous trouver un autre objet de diffamation. Je vous suggère Gerlich qui vient de publier un nouvel article théorique (sur )sur les hypothèses faites lors de l’établissement des formules barométriques si vous êtes capable de lire cet article. A noter qu’il y répète que « The formulas of cavity radiation are used inappropriately »…
Encore un gros nul, sans doute …
2) Concernant les mesures de COBE et PLANCK, les articles de Robitaille (que vous devriez quand même lire) se focalisent sur la critique de la conception des cavités des détecteurs de ces satellites. Et c’est tout à fait son domaine d’expertise. En passant, je me demande comme vous pouvez estimer le domaine d’expertise des uns et des autres. Vous êtes devin ?
Pour ce qui est de votre question, je pourrais vous répondre comme Galam que ce n’est pas à ceux qui ne croient pas aux fantômes de prouver leur inexistence. La charge de la preuve de la responsabilité humaine vous revient. On l’attend toujours…
Mais comme je suis gentil, je vous informe : Plusieurs chercheurs ont trouvé de manière indépendante que la température varie de manière cyclique (période 60 ans environ) approximativement sinusoïdale.
La pente moyenne de l’axe de la sinusoïde est d’environ 0,4°C/100 ans.
Le GIEC base ses prédictions sur une branche ascendante de la sinusoïde (typiquement de 1976 à 1998), ce qui donne des résultats délirants. Qui sont les gens qui ont tracé ce genre de graphiques ?
Prof Syun Ishi Akasofu
Prof William Gray
Joe d’Aleo (Mr. D’Aleo is a Certified Consultant Meteorologist and was elected a Fellow of the American Meteorological Society (AMS). He has served as a member and then chairman of the American Meteorological Society’ Committee on Weather Analysis and Forecasting, and has co-chaired national conferences for both the American Meteorological Society and the National Weather Association. Mr. D’Aleo was elected a Councilor for the AMS.)
Dr Nikola Scafetta
et Prof Mojib Latif du GIEC !
entre autres.
D’après eux, ces oscillations sont parfaitement naturelles et correspondent aux oscillations océaniques. Scafetta montre que les cycles solaires n’y sont pas étrangers.
Quant au +0,4°C en cent ans, Syun Ishi Akasofu (et d’autres) pensent qu’il s’agit de la remontée de température naturelle suivant le PAG.
Au fait comment expliquez vous le PAG et l’existence de l’optimum médiéval, du Romain et du Minoéen que l’on retrouve dans de nombreux fossiles et dans les forages GRIP2 du Groenland ? Sans compter les nombreuses hausses et baisses de température qui les ont précédées….C’était pas des « changements climatiques » ?
22 mars 2010 à 17:27
@tous,
Les réponses ont été données. Il n’y a pas lieu d’épiloguer, juste d’éviter de donner prise la prochaine fois (moi en premier …).
Sinon la science est-elle persécutée au Canada ?
http://www.sciencepresse.qc.ca/node/25983
« Le Canada se met le climat à dos
Les astres sont mal alignés pour les sciences du climat au Canada. En plus de voir leurs budgets de recherche rétrécir, en plus d’entendre leurs scientifiques au ministère de l’Environnement se plaindre d’être coupés des médias, voilà qu’en plus, on apprend que trois climato-sceptiques ont été nommés sur les conseils de deux organismes subventionnaires.
« Est-ce que le gouvernement canadien met une muselière à ses scientifiques »? C’était le titre d’un billet, le 15 mars, de l’auteur américain Ross Gelbspan, en référence à une étude d’un groupe canadien, le Réseau Action Climat (RAC). Celle-ci a été rapportée par les journaux locaux la semaine dernière, et a du coup obtenu des échos au-delà des frontières.
L’étude ne cache pas son côté militant —le RAC est une coalition d’une soixantaine de groupes environnementaux— mais elle met bout à bout trois informations inédites, qui auraient chacune pu faire l’objet d’une étude distincte.
Tout d’abord, l’argent. Comme on le savait déjà, la Fondation canadienne pour les sciences du climat est peut-être sur le point de fermer, faute d’avoir eu de l’argent neuf depuis 2006. Mais comme l’argent pour les sciences du climat ne provient pas juste de la Fondation, il serait légitime de croire que ce qui est coupé là est compensé ailleurs. L’analyste du RAC, Andrew Cuddy, a donc essayé de calculer ce que les autres organismes subventionnaires ont investi sur le climat.
Bien que le calcul, admet-il, soit approximatif —certaines recherches en environnement sont à cheval sur le climat et sur d’autres sujets— cela donne environ 10 millions$ de la part du CRSNG (Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie), une somme assez constante d’année en année. Et ça donne de grosses fluctuations à la FCI (Fondation canadienne pour l’innovation), les années où celle-ci finance de gros projets d’infrastructures. En conséquence, si on ne compte pas les infrastructures (par exemple, de l’équipement dans l’Arctique), et les fonds alloués à l’Année polaire internationale (2007-2009), l’abandon par Ottawa de la Fondation pour les sciences du climat résultera en une réduction de moitié du financement fédéral aux recherches sur le climat.
C’est ce qui a fait dire au climatologue Andrew Weaver, de l’Université de Colombie-Britannique, qu’il s’agit d’une forme d’ingérence dans la recherche : « j’ai le sentiment qu’ils voient cette science comme une nuisance ».
Ingérence politique dans la recherche?
S’il y a une ingérence politique plus visible, elle est du côté des nominations. D’un côté, trois climato-sceptiques ont été nommés sur les conseils des deux organismes subventionnaires, le CRSNG et la FCI. L’un d’eux est le co-auteur d’un livre qui, en 2002, décrivait le réchauffement comme un « mythe » (l’autre co-auteur, Ross McKitrick, est le collègue du Torontois Steve McIntyre dont nous parlions ici, qui a déposé de nombreuses demandes d’accès à l’information ces dernières années, sans publier pour autant des faits inédits). L’autre climato-sceptique est un docteur en géologie qui a travaillé 25 ans au sein de l’industrie pétrolière et est décrit comme un ami personnel du premier ministre Stephen Harper.
Pour plus d’informations : Écoutez l’entrevue de notre journaliste avec Scott O’Neill, de l’Université de Sherbrooke, sur l’impact des coupures à la Fondation canadienne pour les sciences du climat
L’étude du RAC: Troubling Evidence
Mais une autre série de nominations fait tiquer le RAC : on les trouve au sein du Conseil qui a pris la place, en 2007, du conseiller scientifique du premier ministre, le Conseil de la science, de la technologie et de l’innovation. Sur ses 18 membres, seulement six occupent actuellement un poste où ils font de la recherche, dont quatre à temps plein. La majorité provient plutôt du monde des affaires et de l’industrie.
Mais c’est la troisième information soulevée par ce rapport, qui a fait sursauter à l’étranger : les scientifiques qui disent se sentir muselés.
En novembre 2007, Environnement Canada avait adopté une politique plus sévère de relation avec les médias, qui oblige non seulement tous les scientifiques à l’emploi du ministère à passer par leur bureau des communications (l’exigence était déjà là avant 2007), mais aussi à attendre l’autorisation d’un superviseur et même, à soumettre à ce superviseur, par écrit, ce qu’ils ont l’intention de dire pendant l’entrevue.
Cette politique avait été critiquée à l’époque par la Société des journalistes environnementaux des États-Unis, et par un des plus célèbres journalistes environnementaux d’Europe, le Britannique George Monbiot, qui avait comparé cela avec l’ingérence politique dans la science aux États-Unis, sous George W. Bush.
Quel impact cette politique a-t-elle eu? L’étude s’appuie surtout sur des sources anonymes, selon lesquelles ça aurait réduit de façon significative le nombre d’entrevues. Certains scientifiques préféreraient ne plus accorder d’entrevues, de peur des complications bureaucratiques. Et on présume que les délais serrés typiques des journalistes ont pour conséquence que s’ils n’ont pas de retours d’appels, ils vont voir ailleurs.
L’analyse Andrew Cuddy est allé chercher les noms de quatre spécialistes des sciences de l’atmosphère au ministère de l’Environnement, et a utilisé les bases de données Infomart pour comparer le nombre d’entrevues avant et après la nouvelle politique des communications. Ça passe de 85 entrevues pendant les deux années précédentes, à 38 pendant les deux années suivantes.
Parallèlement, la semaine dernière, le journaliste François Cardinal faisait état d’une analyse confidentielle de 9 pages émanant d’Environnement Canada, où on disait que cette politique aurait « pratiquement réduit à néant » les demandes des principaux médias. »
22 mars 2010 à 17:34
@Robert
« La vague de chaleur brésilienne ne l’était pas »
En réalité, on parle de 40°C mais ceci n’est pas exceptionnel car le record de température est de 48°C (il y a de la marge). Il n’y a donc rien d’exceptionnel sauf dans la titre ! (je ne suis pas scientifique mais il a été facile de trouver cette information et cela montre votre volonté à ne chercher que ce qui est conforme à votre « idéologie » tel que cela apparait plutôt que de dialoguer avec de véritables arguments comme cela est le cas des autres intervenants du blog à qui je dis bravo pour leur esprit scientifique et méthodique.
Je vais aussi reprendre le paragraphe de Argus:
Pour ce qui est de votre question, je pourrais vous répondre comme Galam que ce n’est pas à ceux qui ne croient pas aux fantômes de prouver leur inexistence. La charge de la preuve de la responsabilité humaine vous revient. On l’attend toujours…
J’ai un scoup: L’homme n’est pas issu d’une évolution de l’espèce terrestre mais d’extra-terrestres échoués sur terre. Prouvez moi le contraire !
22 mars 2010 à 17:45
Avez vous lu !
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/mais-qui-sont-ces-climato-sceptiques_856130.html#xtor=AL-447
22 mars 2010 à 17:59
« » » »Vu la pauvreté de votre réponse sur Robitaille, je me répète :
1) Robitaille ne s’intéresse pas à l’effet de serre. Il n’a jamais rien publié là dessus. » » » » »
Je me contenterai de citer votre site préféré :
http://www.pensee-unique.fr/effetdeserre.html
« » » »Au fait comment expliquez vous le PAG et l’existence de l’optimum médiéval, du Romain et du Minoéen que l’on retrouve dans de nombreux fossiles et dans les forages GRIP2 du Groenland ? Sans compter les nombreuses hausses et baisses de température qui les ont précédées….C’était pas des « changements climatiques » ? » » » »
Bien évidemment et ces changements sont bien expliqués notamment par l’activité solaire par contre les températures de l’optimum médiéval n’étaient pas supérieures à celles que nous connaissons aujourd’hui.
Pour ce qui est du changement actuel la question qui se pose est celle du
CO2 que nous larguons dans l’atmosphère, on est passé de 280ppm avant l’ère industrielle à 385 aujourd’hui et les températures continuent à monter alors que l’activité solaire est faible. A qui est due cette augmentation de CO2?
22 mars 2010 à 18:08
@redeuro
Commentaire copié dans l’article que vous citez … et qui parle des sceptiques.
« Ces quelques personnes au pouvoir de nuisance énorme sont en général de vieilles personnes , souvent engraissées par des lobbies irresponsables ou par la vente de best-sellers écrits avec leurs pieds, mais surtout effrayées par le fait que la croissance que l’on croyait source de bien-être humain au XXè siècle, risque finalement de détruire les équilibres climatiques et civilisationnels; tentant de s’accrocher en vain à ce qui n’est plus désormais qu’une croyance, ils persistent dans le déni mais s’en contrefichent, puisqu’au final ils ne seront plus là dans 30 ans, quand ça commencera vraiment à chauffer pour de bon faute d’efforts suffisants faits dans les années 2000-2015 afin de nous tirer de ce pétrin climatique :-((( »
Cela faisait longtemps qu’on ne nous l’avait plus faite celle-là … 😀
22 mars 2010 à 18:35
@ tous : pour commenter l’article de L’Express, rendez-vous ici :
https://lemytheclimatique.wordpress.com/2010/03/22/ce-blog-verse-t-il-dans-l’exces/
22 mars 2010 à 18:36
@Robert
Qui est responsable des pics à plus de 440ppm relevé durant le dernier siècle et avant 1960 et même avant l’ère industrielle ? Apportez une réponse scientifique sans dénier l’existence de ces pics…
22 mars 2010 à 18:41
@araucan
C’est comme une brève de comptoir, mais version très c… 🙂
22 mars 2010 à 19:07
RDEURO @
« » » »Qui est responsable des pics à plus de 440ppm relevé durant le dernier siècle et avant 1960 et même avant l’ère industrielle ? Apportez une réponse scientifique sans dénier l’existence de ces pics… » » » »
Vos sources svp?
22 mars 2010 à 19:14
Cher Patrick Bousquet de Rouvex,
Cher RDEURO,
Si vous répondez à Robert, vous n’avez pas fini, vous allez y laisser tout votre précieux temps, c’est moi qui vous le dit, j’ai fait l’expérience !
22 mars 2010 à 19:18
Merci Volauvent, pour l’explication de texte, bien que tout ça reste très nébuleux pour un Lambda..
@RDEURO
si vous le saviez pas déjà, l’auteur de cet article de l’Express est Denis Delbecq, également webmestre du site –> http://effetsdeterre.fr/
22 mars 2010 à 19:28
Comme je l’ai rappelé à Benoît lors de son excellente présentation de Rennes, une des principales objection à la théorie du forçage solaire est, je pense basée sur une erreur de calcul élémentaire.
Pour le CO2, il y a environ 100 ppm de forçage entre 1850 ou 1700 et maintenant, soit 0.001% du volume de l’atmosphère terrestre.
Pour le soleil de chez Nesme Ribes ou Abdoussamatov la TSI était de 1364.5 w/m2 en 1790, 1365.5 en 1850, et en 2000 1367.5 W/m2, soit 2 ou 3 w/m2 divisé par 1364.5 cela donne un forçage de 0.12 ou 0.22 % du total de l’irradiance solaire.
Le forçage solaire me semble être supérieur de plus d’un ordre de grandeur au forçage carbonique, à moins de forcer arbitrairement sur la sensibilité au doublement de la concentration atmosphérique en CO2. Aucune expérience à ma connaissance ne justifie ou démontre cet effet.
Mais peut-être que je fais une erreur de calcul ?
22 mars 2010 à 19:30
Erreur pour le CO2 c’est 0.01%
22 mars 2010 à 19:55
@ Robert
J’ai lu le paragraphe du site que vous détestez tant et je n’y ai strictement rien vu qui parle de l’effet de serre (c’est à dire du pouvoir réchauffant du CO2, selon vous).
Robitaille, poursuivant son idée sur la difficulté d’appliquer la loi de Stefan aux liquides et notamment aux océans de la planète, y avance quelques arguments à ce sujet.
Rien à voir avec le CO2 ! Mais une question sur l’équilibre thermique de la terre. Sa conclusion est assez mesurée et ne fait pas non plus allusion à l’effet de serre
» Considérant le manque de données suffisamment précises sur l’équilibre radiatif de la terre, je crois que très peu de personnes sont en mesure, de nos jours, de s’avancer sur les conséquences du réchauffement de la terre, ou même, de la gravité du problème. »
Où voyez-vous qu’il nie l’existence de l’effet de serre comme vous l’affirmez haut et fort ? Il n’en parle même pas !
22 mars 2010 à 20:28
@ Robert,
Cet été qui a été chaud au Brésil est logique et n’a rien a voir avec le rechauffement GES.
Car la cause de l’été chaud au Brésil c’est l’El Nino qu’il y a. Idem dans la majorité de l’hémisphère Sud (l’Inde, le Sud de la Chine, l’Australie le Centre Est de l’Afrique). Et dans certaine zones de l’hémisphère Nord (en Alaska et voir en partie au Quebec) c’est aussi l’El Nino qui serrait aussi la cause d’un hiver doux.
Pour plus d’infos : http://la.climatologie.free.fr/enso/enso-pdo1.htm#consnino
Donc un été boréal tel comme il a été n’est pas si particulier et la cause de son anomalie de la temperature bien positive est une oscillation oceanique bien connue.
Et pour le Froid sur toute l’Europe, toute la Russie, les 2/3 de l’USA c’est la NAO et AO (dont se dernier bas un record) qui sont la cause donc une autre oscillations.
Williams
22 mars 2010 à 20:46
Sur le site effets de terre, un autre article sur les vents polaires permet des commentaires de quelques personnes que nous connaissons et apprécions… : http://effetsdeterre.fr/2010/03/22/arctique-cest-le-vent-ou-le-rechauffement/
22 mars 2010 à 21:11
Avec les liens que l’on trouve dans l’article …
Cliquer pour accéder à 2009GL042356-pip.pdf
Cliquer pour accéder à box_yang_jc_2009.pdf
http://www.newscientist.com/article/dn17742-worlds-climate-could-cool-first-warm-later.html?DCMP=OTC-rss&nsref=online-news
http://wattsupwiththat.com/2007/10/03/nh-sea-ice-loss-its-the-wind-says-nasa/
22 mars 2010 à 21:19
Pic de CO2
Un exemple au hasard… mais j’aurais pu en prendre d’autres.
22 mars 2010 à 21:20
22 mars 2010 à 21:54
Et aussi : http://wattsupwiththat.com/2010/03/22/the-guardian-sees-the-light-on-wind-driven-arctic-ice-loss/#more-17587
22 mars 2010 à 22:17
Williams @
Comme je l’ai précisé c’est de la météo pas de la climatologie,
Argus @
Votre dernier commentaire n’est pas un argument mais l’aveu (involontaire) d’une totale ignorance des mécanismes régissant l’effet de serre atmosphérique ce qui ‘amène à me demander au nom de quoi vous vous permettez critiquer les scientifiques.
RDEURO @
Je vous ai demandé vos sources, par là j’entendais des sources scientifiques fiables pas ce torchon, trouvez moi une courbe officielle et avec son commentaire. Par source scientifique j’entends un article paru dans une revue à comité de lecture ou issu d’un site style NASA, CNRS voire d’un forum comme Futura-science.
22 mars 2010 à 23:12
Le pitbull aboie, Benoît lui donne un coup de bâton et la caravane passe…
22 mars 2010 à 23:34
@Robert
Votre idéologie ou « croyance » ne mérite aucune attention particulière en plus d’être incapable de faire les recherches par vous même alors que c’est à la porté d’un enfant et je ne vous priverez pas de cette recherche qui sera une opportunité pour vous d’apprendre et de trouver d’autres scientifiques et d’autres littératures… Sachez que cette courbe hors commentaires est extraite d’un rapport scientifique.
Un autre trait de votre personnalité qui apparait au travers des mots que vous employez: « pas ce torchon » !
Vous jugez et éliminez dès que cela n’est pas conforme à votre idéologie ! Vous cherchez à discréditer plutôt que de construire et participer avec une esprit ouvert, vous cherchez à détruire et non à comprendre et trouver la vérité et cela est encore plus regrettable…
Vos commentaires sont vides d’arguments et jamais vous ne faite de démonstration des preuves que vous avancez ! pourquoi donc ?
Personnellement, je n’ai rien à cacher et je l’ai déjà dit que je n’étais pas scientifique mais au moins, je suis curieux et donc, je lis et je cherche à qui j’ai affaire lorsque le texte a été écrit et publié par un scientifique. Je prend le temps de chercher et lire son CV et relation avec tel ou tel organisme etc… (on y apprend beaucoup de choses…)
Quel est votre qualification ?
Quels sont vos ouvrages scientifiques ?
Quels sont vos employeurs ?
Identifiez vous et donnez des références sérieuses vous concenant et peut être serez vous écouté ! Il ne tient qu’a vous de faire le premier pas et de prouver vos affirmations. Citer ne permet pas de juger de la qualité scientifique d’une personne mais démontrer par la connaissance oui.
Si vous en êtes incapable alors vous perdez toute crédibilité à critiquer le travail réalisé par tant de scientifiques curieux et indépendant.
22 mars 2010 à 23:34
@Robert,
Se poser des questions sur l’irradiance des océans n’a rien à voir avec l’effet de serre atmosphérique. Apprenez au moins les bases.
C’est d’ailleurs un des gros problèmes de la théorie à la mode : les océans ne suivent pas les modèles globaux du climat. Actuellement et depuis 2003, ils se refroidissent ou restent stables. Voir les articles du prof. Roger Pielke Sr ou de Josh Willis, entre autres. Le contenu thermique des océans est de 3 à 4 ordres de grandeurs supérieur à celui de l’atmosphère.
Vous ne pensez pas qu’il faudrait s’en préoccuper ?
Quant aux « scientifiques » de l’effet de serre -croyez moi- j’ai toutes les qualifs nécessaires et suffisantes pour les critiquer.
Vous devriez modérer votre langage en vous adressant aux bloggers de ce site. Je vous l’ai déjà dit.
Ce genre d’excès ne contribue guère à asseoir votre crédibilité. Enfin, s’il vous en reste.
22 mars 2010 à 23:36
@Robert
Vous connaissez visiblement mal le GIEC.
Extrait : Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, (…)
L’hypothèse est, de base, qu’il y a un changement climatique d’origine humaine. Il n’est pas dit dans les fondements du GIEC que l’on parle de réchauffement (le terme n’est d’ailleurs jamais employé dans l’introduction de l’IPCC et dans tous les titres de ces rapports). Et comme l’hypothèse est que l’homme est responsable, la conclusion qu’ils en tirent est … que l’homme est responsable.
Sinon, vous avez des vraies sources scientifiques ? Ca m’intéresse aussi pour pouvoir répondre à votre question. Je demande. En amateur.
22 mars 2010 à 23:42
RDEURO,
Vous perdez votre temps, Bob est un psychorigide monomaniaque. Mais enfin je vous approuve, il faut que chacun fasse son expérience et il faut que sur chaque blog ce que je dis de Bob soit démontré. Cependant, quelle perte de temps pour tout le monde !
Bien à vous.
23 mars 2010 à 09:08
@Robert
Pensez-vous que le RCA, tout particulièrement, soit à l’heure actuelle un fait scientifiquement démontré de façon solide ?
Si oui, veuillez développer. Je serais alors, grâce à vous, « guéri » de mon scepticisme climatique.
23 mars 2010 à 09:32
A tous : je connais de plus en plus de scientifiques qui carbocentristes à l’origine, sont devenus sceptiques.
Connaissez-vous des exemples inverses ?
23 mars 2010 à 11:10
Justement, Marco, je me demandais ce que signifiait cette phrase, trouvée dans l’introduction du site http://www.matierevolution.fr/spip.php?article57 : « précision : nous citons des scientifiques sur cette question controversée mais ceux-ci peuvent avoir changé de position dans un sens ou dans l’autre comme Mr Kandel vient de nous en faire part et nous n’avons pas forcément rectifié l’article au fur et à mesure. Nous les remercions de nous en excuser… Robert Paris »
M Kandel était hier encore cité dans le liste des scientifiques sceptiques de haut niveau comme ayant travaillé sur le décalage temporel entre les taux de CO2 observés et les pics de température et en a été retiré aujourd’hui… M. Paris pourrait-il nous expliquer, s’il nous lit, quelle est donc la position de Kandel et pourquoi : ce serait très intéressant.
23 mars 2010 à 16:04
@ Robert: « Antonio san @
Oui mais lhiver chez nous n’é été que normal tandis que la vague de chaleur brésilienne ne l’était pas. mais ça reste de la météo. »
====
Vous demontrez ici votre ignorance.
23 mars 2010 à 17:21
« » » »Un autre trait de votre personnalité qui apparait au travers des mots que vous employez: « pas ce torchon » ! « » » » »
Penséeunique.fr est un site bourré d’erreurs qu’un élève de terminale peut découvrir, je ne parle pas des contradictions de la désinformation et de sa pensée unique = la négation du RCA.
Un vrai scientifique regarderait des deux cotés et s’il y a lieu discutera en avançcant ses arguments, parconte jamais il ne parlera de climate-gate ou himalaya-gate.
Un vrai scientifique ne se cache pas sous un pseudo.
Maintenant répondez à cette question, l’homme rejette 7 milliards de tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère, chaque année il y dans cette atmosphère un surplus de trois milliards de tonnes de CO2 parce que même si la nature s’adapte, les puits de carbone ont des limites, bizarrement ceci est corrélé à une tendance haussière des températures, on sait que les variations solaires mini/maxi dans un cycle sont d’environ 0.1°, Si ce n’est pas la faute de ‘lhomme, c’est la faute à qui?
23 mars 2010 à 17:49
@ Robert
Vous parlez de « tendance haussière des températures ». Est-ce parce que la « hausse sans précédent » qu’on nous promettait naguère est aujourd’hui mise en défaut par les éminents « sceptiques » que sont P. Jones et J. Jouzel qui relèvent une stagnation et même une baisse depuis douze ans? Je vous prends au mot: et si, en vrai « scientifique », vous alliez leur demander un peu des comptes?
23 mars 2010 à 17:57
Pierrel,
Vous confondez ce que disent les médias (et les négateurs) avec les dires des scientifiques, la tendance haussière peut être forte ou faible elle s’exprime sur une échelle de temps climatologique (et la montée des températures n’est pas linéaire). Donc ce que vous dites n’est pas un argument et ne répond pas à ma question.
23 mars 2010 à 18:05
@ Robert
Ce que vous dites n’est qu’un argument et ne répond pas à ma question: pourquoi vous n’allez pas demander des comptes à Jouzel et Jones?
23 mars 2010 à 18:12
Robert , je ne peux m’en empêcher, comme j’ai un peu de temps à perdre
—————————————————————–
Un vrai scientifique regarderait des deux cotés et s’il y a lieu discutera en avançcant ses arguments, parconte jamais il ne parlera de climate-gate ou himalaya-gate.
——————————————————————
Tu veux dire que ce genre de mensonges est exclusivement réservé aux seuls membres du GIEC?
23 mars 2010 à 18:16
A Marco,
et moi j’en connais qui carbotaxaient à l’origine et maintenant s’en mordent les doigts
23 mars 2010 à 18:33
Tous, je crois que nous faisons fausse route : Robert n’existe pas ! C’est Benoît Rittaud, qui, comme il le fait fréquemment*, invente un personnage qui dirait ceci et cela pour représenter ll' »idiot » caricatural qui fait la bête afin de nous faire argumenter et nourrir son blog ! C’est une astuce éditoriale, comme dirait Allègre ! En effet, même le plus buté des carbotrucs ne serait pas aussi lourd, ça n’est pas humain ! A mon avis il a programmé son ordi en y mettant tous les arguments les plus éculés, et en fonction des réponses, ça crache la contre-question.
*Il nous avait déjà fait le coup, rappelez-vous, avec la critique-fiction de son bouquin avant qu’il ne sorte ! Et aussi ce post :
« Scoop : les éditoriaux qui nous attendent après l’échec de Copenhague
18 décembre 2009
Maintenant (samedi 19 décembre, 00h15) que la conférence de Copenhague est terminée et que son échec est patent, voici quelques uns des éditoriaux à paraître, peut-être, dans les prochaines heures…
L’éditorial du docteur Coué :
Copenhague : un goût amer, mais des ambitions intactes… »
Me remémorant ces pastiches plus vrais que nature, qui en ont piégé parmi nous, je devine que là encore il nous a eus !
23 mars 2010 à 18:44
Pas mal trouvée, celle-là !
🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂
(Je précise quand même, à toutes fins utiles, que cette remarque de Patrick n’est pas fondée…)
23 mars 2010 à 18:45
Si c’est Benoît, alors il a fait écrire les posts de Robert par sa petite soeur de six ans (ou son petit frère).
23 mars 2010 à 18:46
@Robert
« Penséeunique.fr est un site bourré d’erreurs qu’un élève de terminale peut découvrir »
Mon faible niveau ne me permet pas de découvrir les nombreuses erreurs dont ce site est truffé : je vois un sujet qui me semble effectivement discutable sur ce site qui est que l’effet de serre serait contraire au deuxième principe de la thermodynamique, mais je vous serais reconnaissant de me donner quelques exemples des autres erreurs que vous y auriez détecté.
Merci d’avance.
23 mars 2010 à 18:46
Jean l, pas d’huile sur le feu, svp.
23 mars 2010 à 18:47
Patrick Bousquet de Rouvex
Au lieu de japper comme un roquet, si vous avanciez un argument qui tienne la route, Pour l’instant du coté des négateurs en dehors de l’attaque ad personnam et du ragot de comptoir c’est le néant total.
Quand vous serez capable de discuter on en reparlera en attendant je vous laisse profitez en pour apprendre un peu comment ça marche pour le climat (Benoit Rittaud compris) vous aurez l’air moins bête quand on vous questionnera
Je ferme en sortant.
23 mars 2010 à 18:48
… et vous êtes prié de ne pas revenir si c’est pour écrire ce genre de choses qui n’apportent rien au débat.
23 mars 2010 à 18:51
SVP, ne répondez plus à Robert !
En effet, il n’a pas répondu à mes questions et n’apporte aucune démonstration scientifique à l’exception de faire du copie/coller de réponses récupérées lui donnant bonne conscience et en plus, il a été incapable de touver le document scientifique d’où a été extrait la courbe publiée par le lien que j’avais donné parmi tant d’autres… Normal ! il ne veut pas le chercher car il serait incapable d’expliquer les pics de CO2 enregistrés et contraire à son idéologie…
Mais, cela ne l’empêche pas, derrière son speudo Robert ! d’être hautement insultant en utilisant le mot « négateurs » ! (une fois de plus, il montre son vrai visage)
Robert c’est lui même totalement discrédité à mes yeux par son comportement anti-scientifique et il n’aura plus de réponse de ma part car c’est vraiment perdre son temps avec un « monologue » stérile.
23 mars 2010 à 19:02
@ Robert
« il y dans cette atmosphère un surplus de trois milliards de tonnes de CO2 »
Et cela représente combien d’augmentation en mm de la couche atmosphérique terrestre par an en admettant que la biosphère ne soit plus capable d’absorber ce surplus ?
23 mars 2010 à 19:02
Pour une fois qu’on tenait un vrai lyssenkiste prêt à se faire agonir pour la Vérité… pardon, la Pravda…
23 mars 2010 à 19:03
agonir d’injures non formulées, évidemment.
23 mars 2010 à 19:10
Tiens, il a oublié d’éteindre en sortant ! Il faut toujours passer derrière ce genre de personnage ! Dommage s’il existe vraiment, ça fait pitié qu’un être humain parle comme un programme de TAO (trolling assisté par ordinateur)
23 mars 2010 à 23:14
**** Commentaire modéré. Robert, vous étiez prévenu. ****
26 mars 2010 à 21:05
Le débat doit être constructif, tans pis si certains tombent dans l’affrontement stérile, c’est le risque du débat, bien sûr que des arguments des réchauffistes sont aussi valables que ceux des sceptiques, personne ne va trancher ici, j’ai même envie de dire « aura-t-on un jour une explication de ce réchauffement » C’est pas évident, la machine Terre est extrêmement complexe. Un argument que je sors de dessous les fagots « le taux de CO2 actuel est un FACTEUR LIMITANT de la Photosynthèse » autrement dit vous donnez plus de CO2 à une plante et hop elle pousse plus et donc absorbe plus de CO2… pourquoi le font-elles pas tout de suite? Il y a certainement un délai = temps que les Végétaux suivent cette hausse du CO2. Par contre, si ce taux de CO2 venait à baisser et si en même temps le soleil baissait un tout petit peu, attention… terminé les fraises en janvier… On a quand même des empreintes négatives, de mains de nos ancêtres, qui ont connus les glaciations et leurs pauvres petits doigts étaient, comment dire, très courts… brr
C’était hier au niveau des temps géologiques. Il est des choses que la science n’explique pas, on a juste des pistes, après si des scientifiques « sur commande » trouvent une vérité qui arrange quelques politiques en mal de taxes, et que cette vérité est érigée en doctrine, « tu as rejeté du CO2 et donc tu seras puni » je suis pas d’accord. Là on tombe dans la folie pure. L’histoire que la déforestation va aggraver tout le toutim, c’est encore bancal tout ça, les calculs de productivité d’une forêt par rapport à une culture bien gérée donnent des chiffres bien inférieurs, autrement dit, l’homme par son action agricole fait baisser le taux de CO2. Et puis les volcans, on n’en parle pas trop, mais chaque éruption « majeure » avec rejets de particules, qui bouchent les réacteurs des avions, a entrainé une légère baisse de température les mois suivants, si ce genre d’événement arrivait demain? Il faut quand même bien reconnaître que c’est le modèle actuel le plus fiable, avec la météorite du CHICXULUB, expliquant la disparition de ces petites bestioles, les Dinosaures… Donc c’est bien de discuter des courbes de ceci et de cela qui montent ou qui descendent… mais l’histoire de la Terre, celle que les géologues essaient de reconstituer, est sans doute la meilleure approche pour des phénomènes qui dépassent l’échelle humaine. Plus de géologues au GIEC et moins de matheux et plus de retenue dans les données qu’on transmet aux médias, ça ne ferait pas de mal. Il faut lever le pied et réfléchir un peu plus avant d’affoler les populations. Une population qui s’affole avec des « faisons vite ça chauffe! » resservi trois fois par jour à la météo, ça ne fait qu’accentuer l’idée que les découvertes scientifiques (moteur à explosion) vont mener l’humanité dans l’abîme. Et ça c’est inacceptable, la Science, les découvertes, les technologies, font qu’il y a quelque chose dans notre assiette…cela les ECOLOS ont bien l’air de l’oublier, c’est navrant.
27 mars 2010 à 15:28
« tu as rejeté du CO2 et donc tu seras puni »
Ça me rappelle la déclaration de Danny Glover au sujet du tremblement de terre en Haïti (qui était arrivé peu après Copenhague) :
« Vous avez vu ce qui arrive quand on ne respecte pas la Nature ? »
édifiant, et révélateur de l’état d’esprit qui règne.
27 mars 2010 à 22:57
Le GIEC déclare que ses thèses sont « certaines à 90% ». Le professeur Courtillot avait demandé au GIEC d’où provenait cet étrange pourcentage. Le GIEC lui a révélé que ce pourcentage de 90% correspond à la proportion de chercheurs du GIEC qui sont d’accord avec la thèse officielle du GIEC.
28 mars 2010 à 03:46
gdm a dit :
« … ce pourcentage de 90% correspond à la proportion de chercheurs du GIEC qui sont d’accord avec la thèse officielle du GIEC »
Je vais me permettre deux citations :
« Dès que les hommes pensent en réunion, tout est médiocre. Pourquoi ? Parce que le souci de persuader et l’ardeur de contredire vont contre toutes les règles de l’investigation. (…) Quand on jure de s’accorder, quand l’union, toujours sacrée, est prise comme règle au-dessus du vrai et du faux, on voit régner alors une sorte de folie qui est fanatisme. » (Alain, Propos, 29 avril 1924).
« A consensus means that everyone agrees to say collectively what no one believes individually. » – Abba Eban, Israeli statesman, diplomat, and scholar.
Un consensus cela signifie que chacun s’accorde pour dire collectivement ce que aucun ne croit individuellement.
Il est aussi intéressant de voir ce qu’est la Pensée de groupe ou GroupThink et ses symptômes http://fr.wikipedia.org/wiki/Pens%C3%A9e_de_groupe
28 mars 2010 à 10:49
Si je puis me permettre, l’incertitude de GIEC (les fameux 10% maquants) concerne le comportement futur des nuages et leur rétoraction qui n’est pas pas encore suffisamment connu.
28 mars 2010 à 11:33
Si je compte bien*, cette incertitude concernant le comportement -futur comme présent- des nuages- cela fait 95 % d’incertitude : qui peut contester mon chiffre ?
*sur mes doigts mouillés, bien sûr…
28 mars 2010 à 11:34
Pardon, en réalité, c’est 95,36 % !
28 mars 2010 à 12:11
@ PBR
Je m’inscris en faux. Je ne laisserai pas passer cette exagération outrancière. Le consensus des VRAIS experts du PTDR est de 95,29% seulement.
Non, mais…
28 mars 2010 à 14:15
Pierrel, Bon, je vois que vous êtes un sectateur du PTDR ! Mais leurs calculs sont biaisés !! =) =) blague à part, c’est quoi le PTDR ??
28 mars 2010 à 14:16
Tiens, les émoticônes ne marchent plus ?
28 mars 2010 à 14:56
Panel of True Defenders of (climatic) Righteousness.
en français, le PéTé De Rire. 🙂 😉
28 mars 2010 à 16:34
@gdm
« Le GIEC déclare que ses thèses sont « certaines à 90% ». Le professeur Courtillot avait demandé au GIEC d’où provenait cet étrange pourcentage. Le GIEC lui a révélé que ce pourcentage de 90% correspond à la proportion de chercheurs du GIEC qui sont d’accord avec la thèse officielle du GIEC. »
C’est vraiment étrange. Il y aurait encore 10% des chercheurs qui ont adhéré à l’ordre de mission du GIEC qui est de montrer que le réchauffement climatique est anthropique, et qui ne sont pas d’accord avec ces conclusions ? Mais qu’est ce qu’ils veulent de plus ?
Dans les conditions, j’aurais plutôt parié 100%. Il est évident que les chercheurs qui sont opposés aux conclusions du GIEC n’en font pas partie.
A mon avis, c’est plutôt un pourcentage au doigt mouillé, décidé au sein du bureau du GIEC et que l’on peut augmenter tous les 6 ans pour faire monter la pression et pour montrer que l’on a un peu travaillé entre temps en lisant les papiers de WWF, Greenpeace etc.
28 mars 2010 à 20:24
Gégé, vous dites « « tu as rejeté du CO2 et donc tu seras puni » » On exagère un peu quand même, car il ne s’agit jusqu’à présent pas encore de punir les émetteurs du CO2 passé, seulement de les faire casquer s’ils continuent ; or ça leur est évidemment bien difficile de ne pas continuer, au moins tant qu’ils n’ont pas mis des centrales nucléaires partout avec un peu de renouvelable par-ci par-là pour les chiffres après la virgule… et mis des moteurs électriques à TOUS leurs véhicules, terrestres, navals et aériens, ce qui n’est pas près d’arriver, donc on a là une belle rente (taxe, contribution, TVA ou prix à la pompe, non exclusifs). Ce sont tous des émetteurs captifs et maintenant on les tient par la barbichette ! Et on peut admettre que certains s’en défendent uniquement parce qu’ils n’ont pas envie de casquer et non par amour de la science ! Par contre pour ce qui est des vraies pollutions, et il y en a de graves (au hasard, les mines d’uranium au Niger…), on ne punit personne ! Bizarre.
28 mars 2010 à 23:08
« » » »Le GIEC déclare que ses thèses sont « certaines à 90% ». Le professeur Courtillot avait demandé au GIEC d’où provenait cet étrange pourcentage. Le GIEC lui a révélé que ce pourcentage de 90% correspond à la proportion de chercheurs du GIEC qui sont d’accord avec la thèse officielle du GIEC. » » » » »
Pouvez vous me dire où et quand Courtillot aurait interrogé le GIEC? Jusqu’à plus ample informé le GIEC n’est pas une personne.
29 mars 2010 à 18:05
De mémoire, si je ne m’abuse, c’est ce qu’à répondu J.Jouzel à Courtillot sur un plateau de télé.
29 mars 2010 à 18:08
Ben, si pour défendre leurs positions les réchauffistes en sont à chercher des arguments du genre « Le Giec n’est pas une personne », c’est qu’ils n’en mènent pas large 😉
29 mars 2010 à 18:33
« Le Giec n’est pas une personne »
Non, il n’y a que quelques pauvres bureaucrates au siège du GIEC à Genève.
À part cela, tous les « zexperts » sont des bénévoles complètement désintéressés qui bossent comme des malades pour des salaires de misère dans leurs institutions. Ils manquent cruellement de financement et leurs ordinateurs ne sont jamais assez puissants. Pour tout arranger, ils doivent participer à d’ennuyeuses réunions de service dans des îles paradisiaques, en plus de devoir parader sur des plateaux de TV, rencontrer un président à l’Elysée, etc. , ce qui leur prend beaucoup de temps… Franchement, ce sont des gens qu’il faut plaindre.
29 mars 2010 à 20:44
@PBR merci pour ta réponse
On est tous un peu des « vaches à lait », le problème n’est pas vraiment qu’on doive payer quelque impôt, celui-la ou un autre après tout…, mais il faut que le débat scientifique existe.
La vrai question est « est-ce que la science doit être pilotée par les états? »
On connaît tous le problème de ces études sur la toxicité des pesticides financées par les propres fabricants, on a le sentiment que le groupe intergouvernemental… déjà le nom commence mal…est une assemblée de scientifiques à qui on aurait demandé de démontrer quelque théorie. C’est l’impression ressentie maintenant par pas mal de Français. Hors le rôle du CO2 dans le climat n’est qu’une théorie, c’est un gaz à effet de serre, et puis quoi? Je crois pouvoir dire qu’on est pas prêt de savoir le fin mot de l’histoire, vouloir expliquer le climat par modélisation s’apparenterait à vouloir mettre la planète Terre en équations, tout ce qui est sur Terre, vivant ou non, joue un rôle sur le climat, ce qui entoure la Terre aussi, ce qui est au centre de la Terre également, le soleil aussi évidemment. C’est tout de même prétentieux de la part de ces scientifiques de vouloir MODELISER tout ça. Le GIEC n’a pas tort, il n’a pas raison non plus, les modèles sont beaucoup trop risqués, si le climat vient à se rafraîchir (franchement qui n’y a pas pensé cet hiver?) On dira oui, c’est local…mais si cela ne devient plus local, que va-t-on penser de ces modèles? C’est la science tout entière qui risque de prendre une claque. AIE!
A ceux qui disent « de toute façon le GIEC c’est bien, il va permettre une prise de conscience planétaire… »OK , c’est vrai, mais bon peut-être que dans 20 ans on trouvera en vente des boites de sardines collectors avec écrit dessus la quantité de carbone utilisée, et on dira « voilà un vestige d’une époque où les écologistes… »
Avis aux collectionneurs. Salut à tous.
30 mars 2017 à 11:00
The other day, while I was at work, my cousin stole my
apple ipad and tested to see if it can survive a 40 foot drop, just so she can be a youtube sensation. My
apple ipad is now destroyed and she has 83 views. I know this
is entirely off topic but I had to share it with someone!
30 octobre 2018 à 21:54
Et maintenant le réchauffement est-il présent?
21 juillet 2021 à 13:37
dissertation word count breakdown
Jean Jouzel en panne d’arguments contre « Le Mythe climatique » | Le Mythe climatique
28 juillet 2021 à 02:25
dissertation guerre froide 1945
Jean Jouzel en panne d’arguments contre « Le Mythe climatique » | Le Mythe climatique